Lense Party Lyon

Imaginez une cinquantaine de photographes réunis le temps d’un week-end pour un safari photo à travers la capitale des Gaules. Ayééé vous imaginez ?

Bon et bien moi j’y étais et je ne m’en suis toujours pas remis tellement c’était bon.

A l’invitation de Lense et de Lyon69, nous avions donc rendez-vous ce week-end à Lyon pour un programme des plus fameux : Nuits Sonores, Safari à travers la ville et Food&Shoot Party au musée des Beaux Arts.

Parti de Paris à 17h, nous rejoignons Lyon avec Céline vers 19h. Delphine nous attend déjà sur le quai. 10 minutes plus tard, nous sommes dans l’appart loué pour l’occasion. Trop la classe. A peine le temps de poser les sacs et de se mettre devant la télé que Damien arrive pour aller dîner. Nous voilà donc en route pour le restaurant. Faire du vélo à Lyon n’étant pas forcément une bonne idée (les bornes prennent ton fric mais ne te donnent pas de ticket), nous optons pour la marche à pieds. Ca tombe bien le resto n’est qu’à 20 minutes. Oui sauf que le temps lyonnais n’est pas le même que le temps parisien, ça je l’ai appris ce week-end. Au final, nous mettons 45 minutes pour rejoindre l’antiqythé. Mais ça valait le coup. L’ambiance est zen, la bouffe est bonne et le vin excellent (bien que trop sec j’aurais préféré le sucré moiiiiii :p). Bref la soirée se passe tranquillou.

Nous quittons Damien et rejoignons notre appart non sans avoir découvert le métro lyonnais, bien différent du métro parisien (les gens ici attendent que tu descendes avant de monter, ils te disent pardon quand ils te bousculent, faut attendre 10 minutes entre deux trains). Session loque devant la télé avant d’aller se coucher.

Regarder dans la même direction

6h du mat’. Le réveil est dur. Il fait déjà trop chaud. Non dis moi pas que c’est pas vrai, le soleil va taper comme ça cet aprem pour le safari. Mais nan y’a pas moyen lààààà. 4h plus tard. Bon il est peut être temps de se lever non ? Douche, habillage et direction la Croix Rousse et le Gros Caillou où est le point de rendez vous.

15h. Tout le monde est là ou presque. C’est parti pour la répartition des équipes. Ce sera la team n°3, rebaptisée plus tard “Petit bateau” (en hommage au petit bateau de bois sur lequel nous sommes montés pour la photo de groupe). Avec le meilleur des coachs : D@dou. Et nous voilà lâchés dans les rues de Lyon. Pendant près de 4 heures, nous arpentons la ville, réflex toujours prêt pour être sûr de ne rien louper, shootant ça et là, s’arrêtant pour une bière fraîche à l’électro pétanque ou pour regarder les breakers et les skateurs près de l’opéra.

A l'envers, à l'endroit

Maquette

Nous finissons sur les bords du Rhône pour sélectionner trois photos chacun qui seront projetées le lendemain lors du brunch. Deux autres teams nous rejoignent puis nous partons direction le café des cultures pour terminer la soirée. Delphine ayant une énoooOrme envie de hamburger, nous décidons de filer à mcdo. D@dou nous emmène à Gerland, un soir de match évidemment. Nous voilà donc à travers la foule de supporters, à essayer d’atteindre le mcdo. Nous découvrons les joies du mcdrive à pieds, coincés entre deux voitures et les pots d’échappement qui vont avec.

Retour au bercail et dodo après une douche bien froide.

Je me lève (et non je ne te bouscule pas, j’ai même pas fait de bruit dimanche en plus) seul, pour faire deviner quoi ? De la photo ouiiiiiiii !!!!

Je rejoins Damien, D@dou et Guillaume pour une session pas comme les autres : une Urbex ou exploration urbaine. Le lieu : une ancienne usine désaffectée de la banlieue lyonnaise. Il est 10h quand nous escaladons le grillage qui nous sépare de notre studio pour la matinée. Et là waooooohhhhh. Un premier bâtiment de quatre étages. Quatre étages et des centaines de photos possibles. Je me lâche c’est trop bon. Bientôt, nous rejoignons un autre bâtiment puis une cour intérieure. A l’étage, des tables en bois de 20m de long, de la peinture, des machines, des graff en veux tu en voilà, des photos encore et toujours. Une dernière session. Guillaume sort les flashs et les parapluies et nous voici dans un studio photo improvisé.

Windows

And the winner is ...

Sale fin de vie pour une bombe

Bain de couleur

Le temps passe vite. Nous quittons l’usine après 3h de découvertes et filons en direction du musée des Beaux Arts où se tient la Food&Shoot Party. Au menu : brunch (que nous éviterons pour aller manger ailleurs), projection des photos du safari sur grand écran et shooting photo, musique avec Kooz aux platines. La terrasse du musée est ensoleillée, la bière est fraîche, les gens sont cools. La vie est belle.

Nous quittons le musée pour le parc de la tête d’or. Un parc démesuré avec un énorme plan d’eau. Le sommeil m’emporte. Qu’est ce qu’on est bien allongé dans l’herbe … Ca donnerait presque envie de ne pas retourner à Paris. Presque.

Il est l’heure de rentrer. Un dîner à la gare de la Part Dieu et nous reprennons tous les trois le chemin de la capitale. Gare de Lyon terminus.

Elle et son GQ

Moi et mon Cosmo

Vivement la prochaine Lense.

Mes photos du week-end

Laisse moi être ton guide du routard ce soir

J’aime les voyages, c’est un fait. N’ayant pas les moyens de partir à l’autre bout de la planète tous les mois, je profite de ce que m’offre la France. Et je dois avouer que je ne suis pas déçu.

Alors si toi aussi tu aimes voyager, partir à la découverte de notre cher pays, accroche ta ceinture, c’est parti on y va !!! Je t’emmène dans cinq coins que je connais bien.

Je commencerais par Angers parce que j’y suis né, parce que j’y ai passé toute mon enfance et mon adolescence et puis aussi parce que j’aime venir m’y ressourcer et oublier un peu ma vie parisienne trépidante. J’aime son côté bourgeois qui se la pète alors qu’en fait pas du tout, les gens sont hyper sympa. J’aime ce petit coin de paradis qu’on appelle l’île Saint Aubin, une île accessible grâce à un bac actionné à la main (d’ailleurs il est de convenance d’aider le passeur pour tirer la corde et traverser la rive). Après ce léger effort, direction le bar du port de l’île où tu dégusteras un Côteaux du Layon accompagné comme il se doit par des tartines de rillettes. Tout ça sur la terrasse en plein soleil. Un petit coin de paradis je te dis. J’aime Angers pour son château du moyen-âge, une véritable forteresse du 13ème siècle qui domine la Maine avec meurtrières et cachots. Et puis aussi parce qu’il y a les tentures de l’Apocalypse, représentation de l’Apocalypse de Saint Jean et tout simplement le plus grand ensemble tissé au monde (plus de 100m de long sur 4,5m de hauteur !!!). J’aime aussi ma région parce qu’en longeant la Loire au sud, en arrivant du côté du Saumurois, tu peux manger des fouaces cuites au feu de bois dans des troglodytes, ces maisons taillées à même la roche. Un dîner à la lueur des bougies qui vaut le détour.

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Tu as l’air fatigué ? Non !!! ça tombe bien, on continue vers notre deuxième lieu. Il est situé sur l’estuaire de la Loire, là où se mêle eau salée de l’océan atlantique et eau douce du fleuve. Ce deuxième lieu c’est Saint Brévin. J’ai toujours aimé cette station balnéaire, sans doute la nostalgie de mes premiers souvenirs de vacances. Une petite ville qui a su garder son charme à l’instar du béton de La Baule toute proche. Une petite ville où tu manges la meilleure banana split du monde à la Duchesse Anne et où tu as tes habitudes “crêpiennes” au restaurant le Galion à deux pas de la plage (enfin ce ne sont que mes habitudes tu n’es pas obligé de faire comme moi). Une petite ville qui voit partir ces géants des mers assemblés en face, aux chantiers de l’Atlantique à Saint Nazaire (Et dire que la première fois que j’ai vu le Queen Mary 2 ce n’était qu’un amas de tôles grises). Saint Nazaire a d’ailleurs réhabilité depuis quelques années les anciennes bases sous marines allemandes pour en faire un lieu d’exposition, le LIFE. Une belle initiative de la part de la ville.

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On monte un peu plus au nord mais on reste au bord de la mer. Sur une île plus précisément. A moitié anglaise et à moitié française. Elle se nomme Jersey. A 2h de ferry de Saint Malo, Jersey est un lieu de dépaysement à elle toute seule. Ici on roule à gauche, on parle anglais, on mange anglais on fait du shopping anglais (hihihihihihiihh) et on n’essaie surtout pas de faire ne serait-ce qu’un effort pour te comprendre dans tes restes de franglais du lycée. A part ça, les gens sont très accueillants, on respire vraiment et y’a pas à dire, les breakfast “oeufs brouillés-bacon-pommes de terre” ça roooooxxxxe un maxxx !!!!! Je ne parle même pas du tea time de 17h qui est tellement copieux que tu fais l’impasse sur le dîner. Des maisons typiques, de belles ballades, un marché couvert avec du vrai poisson fraîchement pêché dans la capitale Saint Hélier et puis le port de l’uniforme chez ces lycéennes donnerait presque envie de retourner sur les bancs de l’école. Un conseil : monte jusqu’à South Hill Park pour admirer la vue sur la ville et le port de Saint Hélier et sur l’Elizabeth Castle.

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On part se reposer. Center Parcs, ça te dit quelque chose ? Le principe : un grand domaine avec généralement une forêt, des dizaines et des dizaines de cottages pour 4, 6 ou 10 personnes et une immense bulle où tu profites des restaurants, boutiques et d’une piscine hallucinante. Le tout à 29°C toute l’année. Sur les trois parcs situés en France, j’en ai testé deux. Nous avions pris dans les deux cas une formule midweek qui nous permettait d’arriver le vendredi après midi et de repartir le lundi après midi, soit trois jours de détente, de fête et de bonne bouffe au cottage, de baignade à travers la rivière sauvage qui te fait sortir à l’extérieur de la bulle (brrrr froid garanti), de parcours accrobranche, de bowling et forcément de jolis souvenirs en photo. Et quand tu y vas en novembre ou en janvier, tu apprécies d’autant plus la chaleur qui règne dans ce cocon.

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Allez zou dernière escale. Direction la planète Mars. Enfin Marseille si tu préfères. J’y passe tellement de bons moments quand j’y vais qu’à chaque fois, je loupe mon train pour repartir. Si si véridique, demande aux anciens blogueurs d’Orange. Je me souviens encore de ce sprint final sur les marches de la gare Saint Charles, sprint qui n’a servi à rien puisque j’ai du attendre le prochain TGV. Je me souviens de ces calanques là bas, en pleine chaleur au mois de juin où la méditerranée arrivait à peine à te rafraîchir. Je me souviens de tous ces chauffeurs de bus, si souriants et si aimables “oh mais puttaiiinng petit t’es pas d’ici toi heinggg”, toujours prêts à te raconter une ou deux bonnes histoires sur leur ville. Je me souviens de ce petit déj sur le vieux port avec mon pote Pascal, à contempler la Bonne Mère au soleil de 13h30 du mat’. Je me souviens de ces mythiques karaoké chez Ida à chanter Alexandrie Alexandra … Barracudaaaaaaaa !!!!!!!!!

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Dans quelques minutes, nous atterrirons à Paris où la température au sol est de 15°C degrés. Nous espérons que vous avez fait bon voyage en notre compagnie. A bientôt pour de nouvelles découvertes à travers la France. Et parce qu’ils le font bien mieux que moi, ne loupez pas Roxane et Michaël dans Amis d’en France tous les vendredis à 20h40 sur la chaîne Voyage.

Elle et moi c’est terminé

Plus de 10 ans. Plus de 10 ans de fidélité entre elle et moi, enfin surtout moi parce qu’elle, à part me faire payer, elle ne faisait rien d’autre pour moi. Elle c’est l’agrume, enfin Orange pour les non initiés. Jusqu’à présent, j’avais toujours payer mes téléphones au prix fort quand je voulais changer. Et qu’est ce que j’ai pu en dépenser de l’argent. Jusqu’à présent. Jusqu’à l’iPhone. Oui parce que la je me suis dit “je comprends pas pourquoi un nouveau client paierait son 16Go 199 euros alors que moi, avec mon ancienneté et mes points disponibles je devrais payer le même téléphone 575 euros”. Oui oui 376 euros de différence pour le même iPhone. C’est complètement absurde et aberrant.

Mais faut croire que la fidélité ne paie pas.

Bref, je commande un iPhone à 199 euros et j’appelle Orange le lendemain. La conseillère me certifie qu’on va me changer ma carte sim SANS me changer mon numéro de téléphone. Je saute de joie évidemment. Jusqu’à hier soir. Jusqu’à cette lettre d’Orange qui me dit que mon nouveau numéro est le 06 ……. . Ouais mais non là. C’est pas possible. Cette ù$¨¨=$$ù de conseillère m’aurait donc menti. Ok je vois.

J’appelle donc Orange ce matin. Je lui sors tout mon baratin. Elle n’a pas l’air très réceptive ou pas réveillée au choix. En gros elle me dit va te faire foutre. Ok je vois à nouveau.

Donc, puisque apparemment les deux conseillers que j’ai eu ce matin n’en avaient strictement rien à faire de voir partir un de leur client et bien soit. Dans 11 mois, à la fin de mon contrat, je quitterais l’agrume. Sans regrets.

Un bonheur n’arrivant jamais seul, Hadopi est passée aujourd’hui à l’Assemblée. Putain je kiffe mon pays de droite bling bling répressif à mort. Et je lis déjà tous les messages de ceux qui ont voté à droite aux présidentielles et qui pleurent parce qu’Hadopi est passée. Bien fait je dirais.

Message à Madame Albanel : faire passer une loi par la force, la refaire voter par l’Assemblée jusqu’à ce qu’elle passe j’appelle pas ça une démocratie mais du totalitarisme. Allez y’a quoi 5 millions d’internautes qui téléchargent. Vous allez vraiment envoyer 5 millions de mails ? Soyez réalistes. Vous savez ce que ça coûte une solution de routage d’emails ? Ah pardon vous ne savez pas ce qu’est du routage d’emails. C’est peut être bien ça le problème. Sans vouloir offenser qui que ce soit, un certains nombres de politiques n’y connaissent rien à Internet et se contente de suivre le mouvement. Encore une chose. Si j’ai bien lu, c’est à nous de prouver que nous ne téléchargeons pas mais que c’est notre voisin qui a piraté notre réseau wifi par exemple. Et la présomption d’innocence vous en faites quoi ?

Message aux artistes : Vous croyez vraiment que vous aller le voir tout cet argent récolté. Mais vous vous fourrez le doigt dans l’oeil et bien profond.

La vraie bonne nouvelle du jour qui vient de tomber à l’instant avec un sms de mon boss : Nous sommes lauréats de Paris Entreprendre. Bon bah ça va se fêter jeudi soir ça y’a pas moyen 🙂

Le bonheur c’est comme …

title… un photoblog.

happinessislike.com est en ligne depuis hier soir. L’idée, je l’avais depuis quelques mois déjà. Me manquait juste le temps, l’envie de débuter un nouveau projet et de m’y connaître un peu mieux en photographie (bien que je sois encore loin de tout maîtriser).

Mais ça y est, enfin il est né et je suis heureux. Ca tombe bien c’est un peu le thème de ce photoblog. Réussir (ou pas d’ailleurs), à travers des images, à capter des instants, des émotions, des moments de vie, des choses matérielles ou non, au fil des mes rencontres, de mes soirées, de mes voyages aussi, qui pourraient définir ce qu’est le bonheur.

Le bonheur c’est comme le rire d’un enfant, une cuillère de Nutella, un jour ensoleillé sur Paris, un dimanche sous la couette, un frappuccino vanille, se faire la trilogie du SDA d’une traite, son sourire, flâner au Luxembourg, ne rien faire, ne jamais avoir de retard sur la ligne D, son accent argentin… Autant de définitions et bien d’autres encore que je vais tenter de mettre en images.

Et toi, ton bonheur il ressemble à quoi ?