America 2009 : Acte 19 ou comment l’Océan Pacifique c’est froid putain

Réveillé par le soleil de Californie vers 8h30. Douche. Petit déj. Il est 10h10. Check out à 11h, il va falloir penser à tout mettre dans la voiture. Journée farniente à la plage. Retour sur le pier de Santa Monica pour les derniers achats vu la veille et écrire les dernières cartes postales.
Je passe par le parking pour enfiler mon short de bain puis file à la plage vers 12h30.

L’océan pacifique est froid. Et plein d’algues à cet endroit. Beuuurk. Une demie heure plus tard, je sors de l’eau et fait bronzette.
Je repars vers le parking pour me changer à nouveau. Je rejoins Third Street pour déjeuner et flâne dans les nombreuses boutiques. Mais là je résiste à la tentation d’Urban Outfitters.

LifeguardMobile

I'm on a plane

Je quitte Santa Monica à 16h pour l’aéroport de Los Angeles. Je rends la voiture, reçoit mon billet et laisse ma valise au contrôle. Il est 17h30, je ne vais pas tarder à passer en boarding zone. Pour faire passer le temps, je fais mes calculs. Un chiffre : 5833,6 km en 18 jours. Pas mal.

America 2009 : Acte 3 ou comment la misère semble moins pénible au soleil.

03/07/09 : Grass’ Mat’. Décollage à 10h direction Universal City à 20 minutes à peine par la Hollywood Freeway. Citywalk pour déjeuner. Découverte du concept store It’Sugar autour du bonbon. Tout pour que votre dentiste se fasse des couilles en or.

Direction ensuite le “centre ville” de L.A, le Civic Center, le Walt Disney Concert Hall. L’avantage d’avoir une voiture c’est que tu peux aller partout, tu n’es pas obligé de suivre le parcours habituel des touristes. Tu découvres alors que sous le soleil californien tout n’est pas toujours rose comme dans les films.

It'Sugar

Downtown

Je repars et là je confonds ma gauche et ma droite. Mon ouest et mon est. Le genre de truc que t’évites quand tu sais que t’utilises les points cardinaux pour te diriger dans une ville aux USA. Je me retrouve à Montebello sur la route de San Bernardino avant de comprendre mon erreur. Fuck ! Je prends la Santa Monica Freeway qui me ramène jusqu’à l’océan. Ouf. Je pousse jusqu’à Malibu puis reprends Sunset où les maisons arborent déjà banderoles et drapeaux pour la fête nationale demain. Les gens ont même mis leur chaise pliante sur le trottoir pour être sûr d’être aux premières loges.

Beverly Wilshire Hotel

Le train sifflera trois fois

Je passe sur Wilshire Boulevard où se dresse le Regent Beverly Wilshire, l’hôtel de Pretty Woman. Imposant est le mot.

Dernière soirée à L.A avant de prendre la route pour Vegas.

America 2009 : Acte 2 ou comment la vie est bien plus jolie sous le soleil de Californie

02/07/09 : 7h15. Je fait des pancakes avec un anglais qui a eu autant de mal que moi à trouver l’auberge. Ca me rassure.

Driving through Mullholland, watching marvellous panoramas. Going on 405 Freeway to the south and Getty Center. Free entrance but $15 for parking.

9h30 : “Art is life as seen through man’s inner craving for perfection and beauty – his escape from the sordid realities of life into a world of his imagining”. Paul Cuterbridge, American Photography, August 1952.

Halte fantastique de près de 2h au Getty Center. Des bâtiments en pierre qui rafraîchissent par cette chaleur étouffante, de magnifiques jardins et une vue sur L.A incroyable. Direction U.C.L.A pour déjeuner.

Wave

U.C.L.A

12h50 : Sushis au menu. Malheureusement, la connexion de l’université est sécurisée. Fuck ! On discute avec un des étudiants. Le soleil tape fort aujourd’hui, on est mieux à l’intérieur. Les bâtiments de briques rouges sont splendides, les étudiantes jolies. Je veux reprendre des cours ici !!!! J’adore la décontraction des californiens et leur sens du contact facile.

Allez zou il fait chaud mais c’est pas grave. Direction Hollywood Sign. Je commence à connaître le quartier dis donc j’y vais presque les yeux fermés. Arrêt à Beverly Hills et sur Sunset où les maisons rivalisent en taille ou en kitsch c’est au choix.

Arrivée à Griffith Park, ça commence à monter sévère. J’arrive en haut de la colline où se trouve le Griffith Park Observatory. Le temps est magnifique, le ciel est bleu tandis que tout au fond on aperçoit un gros nuage de pollution sur la ville. Hollywood Sign est comme dans les films, très grand, tout blanc. Après la visite de l’observatoire, je me pose au café adjacent. Je mange un truc de malade. Ca s’appelle Fruit Parfait. Au fond des framboises, des vraies. Dessus un lit de yaourt vanille et encore dessus des granola émiettés.

Découverte du jour : Rachel a un toit ouvrant, trop la classe.

Grauman's Chinese Theatre

Griffith Observatory

Direction ensuite Hollywood Boulevard et le walk of fame. Passage par le Grauman’s Chinese Theatre et l’étoile de M.J qui se trouve toute proche. Des sosies dansent et se font photographier avec les touristes, des fleurs, des peluches, des mots … Un policier est même présent pour réguler le trafic sur le trottoir.

20h40 : Il est temps d’aller dîner. Retour sur Hollywood Boulevard. Hooters fera l’affaire. Je ne présenterais pas cette chaîne de restaurants mais ce fut un régal. Bon allez si je vous la présente. Alors Hooters est une chaîne de restaurants qui a la particularité de n’embaucher que de jolies jeunes demoiselles le plus souvent très bien gâtées par la nature (ou le bistouri d’un chirurgien) et qui font leur service en mini short orange et tshirt blanc.

Je file me promener jusqu’à Santa Monica puis remonte à l’auberge par Pacific Palisades en remontant tout Sunset.

America 2009 : Acte 1 ou comment la boîte automatique a changé ma vie

01/07/09 : 8h30. Dernières vérifications. Valise close depuis hier soir. Passeport, documents de voyage OK. Je tourne la clé. Je ne reverrais mon appart que dans 3 semaines.

8h40 : le RER m’emmène direction CDG. Je me tape un groupe de jeunes qui parlent comme s’ils étaient seuls au monde. Si au moins leur sujet de conversation était intéressant. Arf. Allez c’est pas grave, je n’entendrais plus parler français (enfin banlieusard parisien) dans quelques heures.

9h30 : J’arrive à CDG. Terminal 1. Hall 2. United Airlines Washington D.C Vol UA915. 1h d’attente pour enregistrer mes bagages. Un gars me pose déjà tout un tas de questions. Ca rigole pas. Oui c’est moi qui ai fait mes bagages, chez moi. Non personne n’y a touché depuis, je ne les ai pas quitté des yeux. Qu’est ce que je vais faire aux USA ? Un peu de tourisme et puis poser quelques bombes pourquoi ? 🙂

Embarquement. Porte 51. Fouille. Ouverture du sac à dos. Re questions. Le Boeing 747 est là. Je m’installe près du hublot, comme toujours (je pourrais pas avoir le siège couloir une fois dans ma vie siouplé). Décollage. Bretzels et jus d’orange.

A l’heure où j’écris ces lignes, je viens de finir de déjeuner. J’ai un café de chez starbucks à la main, je lis mon GQ, à 950 km/h et à 33 000 pieds au dessus de l’océan atlantique. La classe américaine en somme.

18h30 : Watching Confessions of a shopaholic in english.

14h00 (Eastern Time) : Atterrissage un peu turbulent. 28°C dans l’air. Passage de la douane à Washington D.C.

15h00 : No free wifi in the airport :(. Hummmmm un starbucks. Frappuccino Vanilla Bean hummmmm.

15h45 : Embarquement. Contrôle du passeport puis réouverture du sac à dos.

16h13 : Décollage prévu. Je n’ai pas tout compris à ce qu’a dit le commandant de bord mais en gros tous les avions à destination de l’ouest des USA ne peuvent pas décoller. On attend dans l’avion.

18h15 : Autorisation de décollage. Ouf.

20h46 (Pacific Time) : Je pose le pieds hors de l’aéroport. Ayéééé je suis à Los Angeles. Direction Budget pour récupérer la voiture avec la navette gratuite. Problème, ma CB ne passe pas pour la caution de $100. WTF ? Obligé d’attendre une heure que mon agence ouvre en France. Appel. Aucun soucis. Le gars me fait enfin les papiers et je prends possession de Rachel, une boîte automatique toute jolie et qui sent bon le neuf.

Rachel

It's fun to stay at the ...

Freeway. 6 voies de chaque côté. Il est minuit. Je mettrais 2h30 à trouver l’auberge de jeunesse, me perdant sur Rodéo Drive, à Beverly Hills, Santa Monica et Sunset Boulevard. Une jolie blonde américaine (qui venait d’apprendre trois mots de français : baiser, grosse bite, je te veux) m’indique enfin le chemin.

Il est 3h du mat’. Je me douche, je suis exténué. Fondu au noir.