Muse – The Resistance Tour à Bercy

2 ans et demi que j’attendais leur retour. 2 ans et demi depuis ce concert mythique au Parc des Princes lors de la tournée H.A.A.R.P. Autant dire que je trépignais d’impatience. Pour deux raisons. Revoir Matthew Bellamy, qui est pour moi l’un des plus grands guitaristes de la scène actuelle et me faire une idée en live de leur dernier opus qui à vrai dire ne m’a pas du tout laisser un bon souvenir comme je l’ai écris ici.

Rendez vous était donc pris mardi soir à Bercy pour The Resistance Tour.

20h30. Après une première partie pour le moins “sonore”,  les lumières s’éteignent enfin. Devant nous, trois immeubles. Les lumières des fenêtres s’allument une à une. Bientôt, des silhouettes apparaissent. Les parois de tissus s’effondrent. Muse apparait. Chaque membre sur une plateforme surélevée d’un immeuble. Le show commence.

Pendant deux heures, le groupe britannique va alterner chansons du nouvel album et anciens tubes. Rien qu’à l’ambiance qui régnait lors d’un Plug in baby ou d’un New Born, je me suis rendu compte que tout le monde était dans le même cas que moi, attendant le “vrai” Muse du passé pour se trémousser et chanter à tue tête.

Parce qu’on peut pas dire, même en live, que The Resistance est taillé pour faire bouger les foules. D’ailleurs cela s’est ressenti sur le concert. Beaucoup de lenteur, pas de punch, enfin pas le punch d’il y a deux ans et demi quoi. Au moins 4, 5 accrocs sur des chansons cultes putain Matthew ça s’entend bordel. Et puis mardi soir, Matthew justement, je l’ai pas trouvé très open, pas du tout en communion avec son public, très réservé. Pas de rappel. Après deux heures, Muse s’en est allé. Bref.

J’en garde évidemment un excellent souvenir. Matthew reste un guitariste et un pianiste hors pair. Muse reste un des meilleurs groupes de rock actuels. Mais mardi soir, dans l’arène de Bercy, il manquait cette petite étincelle qui fait tout.

Muse – Plug in baby – The Resistance Tour – Bercy 17/11/09 from Sushi Deluxe on Vimeo.

Alors comme je n’aime pas rester sur ma faim, je me suis offert une douce folie hier matin. Celle d’aller les voir chez eux, dans le mythique stade de Wembley le 11 septembre prochain. Reste plus qu’à trouver quelqu’un pour m’accompagner à Londres. ^^

Muse – The Resistance

muse-resistance-album-artQuand j’ai entendu la nouvelle ce matin là sur Le Mouv’, je n’y ai pas cru. Ils revenaient. Ici à Paris. Pour un concert unique. Deux ans et demi après leur concert mémorable au Parc des Princes, mon premier concert dans un grand stade parisien, pour leur tournée H.A.A.R.P. Le trio anglais sera cette fois ci dans l’arène de Bercy. Et bien évidemment j’y serais aussi.

Alors bien sûr, j’avais des nouvelles depuis quelques mois, depuis le début de l’année même je crois. Je savais qu’ils étaient rentrés en studio, dans la maison de Matthew, près du Lac de Côme en Italie pour enregistrer un nouvel album. Et bien sûr, j’étais à l’affût pour savoir si une tournée était prévue. Bon vous avez la réponse dans le paragraphe précédent. Pour ceux qui ne suivent pas, Muse sera en concert le 17 novembre 2009 au P.O.P.B. C’est complet alors il reste la bonne vieille méthode du “j’y vais le soir du concert et j’achète mon billet super cher à un gars devant Bercy” ou alors il y a l’autre méthode qui m’a plutôt bien réussi jusqu’à présent : Ebay. Deux concerts. Deux fois des places moins chères qu’à la Fnac (Muse au Parc des Princes un mois avant et NTM à Bercy la veille du concert). A vous de voir.

Bon si j’écris cet article ce n’est pas pour le concert mais pour le nouvel opus : The Resistance. Et le premier mot qui me vient à l’esprit est : Déception. Deux titres découverts avant la sortie de l’album : Uprising et United States of Eurasia.

Un premier titre sans âme, plat … que dire de plus, rien.

Un second titre qui a du mal à faire mieux que le premier. Une mélodie et un tempo qui n’arrive pas à la cheville d’un New Born ou d’un Butterflies and Hurricanes. On sent que la chanson voudrait partir, qu’elle voudrait se lâcher un peu plus au fil des minutes mais qu’elle n’y arrive pas. Il n’y a guère que le final qui part un peu dans les hauteurs et … bref rien de bien transcendant là dedans.

Deux titres qui me laissent sur ma faim, deux titres qui ne ressemblent pas à du Muse. Certains diront qu’ils se renouvellent sans cesse. Ok pas de soucis la dessus. Je suis d’accord avec le fait qu’ils explorent de nouvelles pistes, de nouveaux sons mais pour ma part là, ils se sont un peu chiés dessus.

Alors bien sûr j’attendais le reste de l’album pour savoir si je m’étais trompé et si ces deux chansons n’étaient qu’une légère erreur de parcours. Et bien il se trouve que non, je ne me suis malheureusement pas trompé. Je n’ai écouté l’album qu’une seule fois. Je ne sais pas si c’est le fait de ma déception sur les deux premiers titres mais j’ai trouvé l’album sans vie, trop lent, plat, pas le Muse que j’apprécie. A part peut être Resistance qui arrive à sortir du lot …

Alors pour le moment je préfère me passer en boucle, H.A.A.R.P, le live enregistré à Wembley, là au moins je suis sûr que mes oreilles apprécient. Je vais réécouter The Resistance évidemment, parce que c’est Muse d’une part et puis je ne peux pas me faire une idée d’un album en l’écoutant simplement une fois. Il faut parfois savoir prendre du temps pour apprécier les choses.

Et bien sûr j’attends aussi avec impatience le 17 novembre car en live, c’est toujours mieux pour se faire une idée.

Si vous voulez vous faire votre propre idée c’est par ici : http://www.deezer.com/listen-2121633

So I start a revolution from my bed

11 ans que j’attendais ce moment. Depuis ce jour de novembre 1997 ou, pourtant billet en poche, le pire était survenu. Les routiers avaient décidé de faire grève et de bloquer le pays, obligeant Oasis a annuler les concerts de leur tournée (un seul concert avait eu lieu à Lille). Depuis, ils n’étaient jamais repassé par Angers et je ne m’étais jamais déplacé pour les voir ailleurs. Jusqu’à hier.

Oasis à Bercy, ça donne envie forcément. Mon billet était réservé depuis quelques mois déjà. Et enfin, le jour tant attendu arrive. Et là c’est le drame, ou presque car Liam a une réputation qu’il sait tenir à merveille. Liam est un beau branleur. Arrivé avec nonchalance sur scène, ne quittant jamais sa parka kaki de tout le concert, il n’hésite pas à massacrer et à faire tomber son micro à grands coups de tambourin. Erreur. Gros problème de son. Le groupe quitte la scène sous les huées. Quelques minutes plus tard, deuxième problème, le micro de Liam ne semble plus fonctionner, on ne l’entend plus chanter. Bouuuuuuhhh. Il nous prévient avec des “fuckin'” tous les trois mots que si ça se reproduit il se tire. Heureusement pour nous, aucun incident ne se reproduira même quand Liam s’acharne sur son micro.

Un peu déçu par la prestation, je m’attendais à mieux venant d’un groupe comme Oasis. Heureusement, des morceaux mythiques comme wonderwall ou une version acoustique de don’t look back in anger par Noël Gallagher ont relevé le niveau.

Because maybe
You’re gonna be the one that saves me ?
And after all
You’re my wonderwall