La Q.E.M (Question Existentielle du Mercredi)

Revenu hier soir du pays des tapas, de desigual et du camp nou, voici une question existentielle très … barcelonaise.

Pourquoi les barcelonaises, au demeurant plutôt jolies dans l’ensemble (pour le constater rien de mieux que de se poser une heure, un mardi après midi alors que le soleil brille, à la terrasse du café Zurich, place de Catalogne) doivent-elles avoir 50 piercings ou 3 tonnes de fond de teint sur le visage ? Elles pourraient pas rester … je sais pas … un peu plus naturel ?

La racine carrée de trois

The Square Root Of Three by David Feinberg

I’m sure that I will always be
A lonely number like root three

The three is all that’s good and right,
Why must my three keep out of sight
Beneath the vicious square root sign,
I wish instead I were a nine

For nine could thwart this evil trick,
With just some quick arithmetic

I know I’ll never see the sun, as 1.7321
Such is my reality, a sad irrationality

When hark! What is this I see,
Another square root of a three

As quietly co-waltzing by,
Together now we multiply
To form a number we prefer,
Rejoicing as an integer

We break free from our mortal bonds
With the wave of magic wands

Our square root signs become unglued
Your love for me has been renewed

La racine carrée de 3 par David Feinberg

J’ai peur que pour toujours je devienne
Un chiffre comme racine de trois

Et trois et tout ce qui est bon et vrai
Pourquoi mon trois fait-il les frais
D’une racine froide comme un neuf
J’aimerais plutôt être un neuf

Car neuf est bien plus sympathique
Quand on fait de l’arithmétique

Connaîtrons nous le même destin tel 1.7321
Car telle est ma réalité, une triste irrationalité

Mais ah qu’est-ce donc que je vois
Une autre racine carrée de trois

Et qui tranquillement vient valser
Et nous voici multipliés
Formant notre chiffre préféré
Réjouissons nous d’être intégrés

Libérés d’un mortel poids
Nous retrouvons enfin la joie

Notre racine carrée dénouée
Et notre amour bien renoué

Tiré du film “Harold et Kumar s’échappent de Guantanamo”

La Q.E.M (Question Existentielle du Mercredi)

Aujourd’hui, la Q.E.M s’intéresse à nos amis les bêtes. Mais attention il y a un piège.

Pourquoi, dans les animaleries, on nous vend tout plein d’objets déco (ça va du château en pierre au pont de bois, des nombreuses plantes au petit coffre à trésor qui s’ouvre pour laisser échapper des bulles) pour mettre dans un aquarium alors que le poisson rouge n’en a rien à faire puisque sa mémoire n’excède pas 3 secondes et qu’une fois qu’il a fait le tour du bocal il ne se souvient même pas qu’il est passé par là ?

Contra by Vampire Weekend

Vampire quoi ? Non non ce n’est pas un remake de Buffy contre les vampires ou la nouvelle série à la mode genre True Blood.

Vampire Weekend c’est un groupe de rock indépendant formé en 2006 et originaire de New York. Et Vampire Weekend c’est juste transcendant.

Les quatre membres du groupe se sont rencontrés sur les bancs de la fac de Columbia (New York), ils étaient tous étudiants en musicologie. Ils ont ensuite décidé d’auto-produire leur premier album dès l’obtention de leur diplôme, alors même qu’ils avaient déjà chacun de leur côté trouvé un job. Le leader du groupe Ezra Koenig et le batteur Chris Tomson avaient déjà collaboré ensemble dans un groupe de rap comique “L’Homme Run”. Vampire Weekend a attiré l’attention du public et des professionnels grâce à internet et aux blogs, comme par exemple Stereogum. Le groupe revendique l’influence de la musique populaire africaine et de la musique classique occidentale, et décrivent leur genre de musique comme Upper West Side Soweto, avec des chansons musicalement très sophistiquées et influencées par des rythmes africains comme Cape Cod Kwassa Kwassa qui fait référence au soukous, ou Oxford Comma.

Source Wikipédia

ContraDeuxième album des Vampire Weekend, Contra est … euh … je dirais hors norme. En tout cas bien loin de tout ce que j’ai pu écouter jusqu’à présent. Et pourtant, des découvertes musicales j’en fais tous les jours ou presque (oui c’est un peu ma drogue à moi la musique, impossible de vivre un jour sans).

Tandis que “Horchata”, qui débute cet opus, part explorer les musicalités africaines, xylophone et contrebasse en tête, “Here comes a feeling you thought you’d forgotten”, “White Sky” s’attache à nous faire partager ses mélodies reggae et donne de suite du peps à cet album, Ezra Koenig n’hésitant pas à pousser dans les aigus. “Holiday”, le titre suivant, continue dans la même veine. Il me met en tout cas une pêche d’enfer le matin au réveil. Essayez donc.

“California English” ne ressemble vraiment à rien d’autre. Faut l’écouter pour comprendre. Mais, au même titre qu’Holiday, celui ci me met de bonne humeur et me donne la pêche.

“Taxi Cab” calme le jeu au milieu de ce trop plein d’énergie et offre un morceau tout en douceur et en classicisme.

“Run” remet une couche de bonheur et d’euphorie sur cet album. “Honey, with you, is the only honest way to go, And I could take two, but I really couldn’t ever know.”

“Cousins” augmente encore le tempo à travers ses rythmes ska.

Oubliés les rythmes qui sortent de l’ordinaire, bienvenue dans les 80’s avec “Giving Up The Gun”, morceau pop par excellence, suivi d’un “Diplomat’s Son” qui lorgne pour le coup du côté du reggae.

Et puis enfin, il y a ce magnifique “I Think Ur A Contra” porté pas la voix merveilleuse de Ezra, tout en finesse, violoncelle et guitare acoustique. Un pur moment à savourer sans modération. “I think you’re a contra. And I think that you’ve lied. Don’t call me a contra til you’ve tried.”

Vampire Weekend était en concert à l’Olympia jeudi soir et malheureusement je n’y étais pas. Arf. J’attends donc avec impatience leur retour à Paris.

En attendant, écoutez, délectez vous de ce son qui n’a vraiment rien à voir avec ce que vous avez l’habitude d’entendre à la radio. Enjoy !

Listen to Vampire Weekend

Brunch @ Barbershop

Aujourd’hui, j’inaugure une nouvelle catégorie sur Sottolestelle : Miaaam! Je vais essayer de partager avec vous mes bons plans, mes coups de cœur en ce qui concerne les restaurants et les bars où je vais d’habitude ou ceux que je découvre de temps en temps. Ces lieux sont pour la plupart situés à Paris puisque j’y vis. Alors pour les non parisiens qui me lisent, si vous montez (ou descendez), appelez moi et on ira se faire une bouffe.

Aujourd’hui donc, on commence Miaaam! avec un restaurant/bar que j’ai eu l’occasion de tester hier midi après midi pour un brunch du tonnerre : le Barbershop. Situé 68 avenue de la République dans le 11ème (Métro Saint Maur), ce restaurant est tenu par quatre garçons sympathiques.

Nous sommes arrivés à 14h et déjà la salle était pleine. Heureusement, après 5 petites minutes d’attente, nous nous sommes installés dans deux magnifiques fauteuils super douillets, le genre de fauteuil dans lequel tu passerais bien toute l’après midi en buvant café sur café. Aux murs, des toiles immenses, modernes, urbaines (graff, Daft Punk, Ray Charles en autres), une lumière douce et reposante, du bon son (mixé par un dj certains jours vu le programme et les platines), du mobilier vintage (fauteuil en cuir usé, meubles anciens). Bref, un endroit qui m’a rappelé tout de suite un certain Central Perk de Friends, le canapé et Phoebe chantant Smelly Cat en moins. Un petit air de “comme à la maison” en somme. Voilà pour la partie déco.

Brunch @ Barbershop

Passons aux choses sérieuses : le brunch. 19 euros. Autant dire pas grand chose ici.

Au menu :

Boisson chaude à volonté + jus d’orange ou orange/carotte frais.

Au choix : Assiette American Style (œufs pochés sur muffin, bacon ou saumon fumé, sauce hollandaise, potatoes et salade) OU Assiette English Style (œufs brouillés ou au plat, baked beans, bacon et saucisses, poêlée de tomates et champignons).

Fromage blanc et muesli + salade de fruits frais.

Pancakes et sirop d’érable ou pâtisserie : carrot cake, muffin, brownie, cheese cake, brioche toastée nutella & confitures.

Que dire sinon que le café servi dans des mugs était très bon, que le saumon fumé à la sauce hollandaise sur ses toasts était succulent, que la salade de fruits frais était la bienvenue pour faire passer tout ça avant de continuer sur le fromage blanc et de finir sur le meilleur : les pancakes avec du sirop d’érable. Hummmm un délice.

Le plus dur a été évidemment de se lever pour sortir du fauteuil et affronter le froid de cette fin février. On serait bien resté plus longtemps tellement il faisait bon et l’ambiance était chaleureuse.

Si vous voulez bruncher pas cher dans un endroit agréable et cosy en prenant tout votre temps (nous y avons passés un peu plus de 2h quand même), n’hésitez pas à aller faire un tour au Barbershop.