En quelques jours, les guides Lonely Planet

Lonely PlanetD’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours aimé voyager, que ce soit physiquement en me déplaçant, à travers des livres, atlas, guides de voyage ou lorsque ma tante me ramenait billets d’avion, prospectus et photos de ses voyages.

Je me souviens également qu’il y a quelques années, j’adorais regarder les émissions de voyage à la télévision, notamment celle de Lonely Planet où on voyait un globe trotter anglais du nom de Ian Wright parcourir le monde avec son équipe de tournage.

L’an dernier, quand je suis parti à Barcelone, il a fallu que j’achète un guide. Après avoir fait le tour du rayon chez Virgin, mon choix s’est arrêté sur le guide Lonely Planet, Barcelone en quelques jours.

Un guide simple, clair dans un format compact avec en prime une super carte de la ville.

Le guide débute par une présentation des incontournables de la ville puis un agenda des festivités de l’année et un itinéraire suivant le nombre de jours où vous restez (que vous n’êtes bien évidemment pas obligé de suivre mais ça donne des idées).

Ensuite, la ville est découpée quartier par quartier, chacun possédant une couleur (très utile pour ouvrir la page sur le quartier voulu). Dans chaque quartier sont recensés les lieux, monuments à voir, les boutiques où faire du shopping, les restaurants où manger, les bars où prendre un verre et sortir (avec bien sûr toutes les coordonnées, tarifs et heures d’ouverture). Ce que j’aime bien aussi c’est la petite présentation faite par un habitant du quartier avec ses coins préférés.

Le guide continue avec un zoom sur certains aspects de la ville (cuisine, architecture, musique …), une histoire de la ville (que je lis très rarement), une partie sur l’hébergement avec des hôtels classés par catégorie et enfin un carnet pratique (transports, quelques mots usuels de la langue).

La carte en couleur reprend tous les lieux décrits dans le guide avec un index des rues et des sites (et un plan du métro quand il y en a un). Une fois cochés ou entourés tous les lieux que je veux visiter, cette carte ne me quitte pas de tout le voyage. Et elle est plutôt solide vu le nombre de fois où elle sort de ma poche et où elle est pliée et repliée 🙂

Après Barcelone, j’ai fais confiance à ce guide Lonely Planet pour New York en mars dernier (et je n’ai pas été déçu) et viens d’acheter celui de Milan que j’ai commencé à étudier hier. Départ dans deux semaines. Sono tornato Italiaaaaa !!!

Lonely Planet

Dessine-moi un parisien

Dessine moi un parisien… ou l’art de se moquer des petits travers de cette population si particulière (dont je fais partie … enfin quand ça m’arrange évidemment) qu’on aime détester.

Olivier Magny, l’auteur, lui même parisien, croque avec humour et auto-dérision (oui le parisien aime se moquer de lui même, c’est ce qui le rend supérieur au Français moyen), tout ce qui fait la vie, les petites habitudes, le langage des parisiens, ses relations avec la province, etc. En terminant chaque chapitre par un conseil utile et un parlez parisien qui vous permettra tout de suite d’en reconnaitre un dans la rue.

J’ai lu ce livre d’une traite dimanche et je me suis marré du début à la fin. C’est très fin, ça se moque très bien des parisiens, c’est hyyyyppperr sympa. Bon par contre, sur environ 1 chapitre sur 4, je me suis exclamé : merde c’est moi ça !!! Je devrais peut être commencer à m’inquiéter 🙂

Petits morceaux choisis :

Trois critères conditionnent la coolitude à Paris : posséder un iPhone, porter des Converse et manger des sushis. A Paris, aimer la cuisine japonaise n’implique rien d’autre que d’apprécier les sushis. Cet emballement atteint son apothéose avec la découverte de la rue Saint-Anne.

De nos jours, le Parisien affichera sur son mur, sur son frigo ou dans ses toilettes une photo de Robert Doisneau. Le choix de la photo affichée sera un indicateur sûr de caractérisation sociale. Le bas de la hiérarchie est à l’évidence le plus connu de ses clichés : Le Baiser de l’Hôtel de Ville. Toutes les adolescentes parisiennes possèdent une reproduction de cette image.

A Paris, il n’est pas nécessaire de tenter de différencier les Asiatiques. Ils sont tous chinois.

Dessine-moi un parisien, Olivier Magny, Ed. 10/18

Life in a Day

Le 24 juillet 2010, comme des milliers de personnes à travers le monde, j’ai participé à une expérience unique au monde : Life in a Day.

Le principe était simple : filmer sa vie, sa ville, ses envies, ses désirs, ses peurs, la vie … sur un seul jour pour que, mis bout à bout, tous ces rushes deviennent un long métrage.

Même si au final mes images n’ont pas été sélectionné, je garde un merveilleux souvenir de cette journée si particulière, une journée où j’ai eu l’impression de participer à quelque chose d’énorme à travers le monde, une journée où j’ai pu filmer Paris, ses rues, ses habitants, ses monuments, son métro, une journée qui s’est terminée au 7ème ciel, Josh T. Pearson en concert privé, le Sacré Coeur en toile de fond.

Réalisé par Kevin MacDonald et produit par Ridley Scott, “Life in a Day” sortira en juillet.

Voici la bande annonce :

La chaîne Life in a Day

Stanley Kubrick à la Cinémathèque Française

Expo-Kubrick-Cinematheque46 ans de carrière, 13 films. Le tout résumé sur deux étages. C’est à la Cinémathèque Française jusqu’au 31 juillet.

Stanley Kubrick, l’exposition, retrace film après film, du Baiser du Tueur en 1954 à Eyes Wide Shut en 1998, la carrière exceptionnelle de ce grand réalisateur. Des extraits de scénarios, des correspondances, tout un tas de documents de recherches, des photos de tournages, des costumes et accessoires originaux, cette exposition, extrêmement riche et documentée, permet de comprendre et de pénétrer l’univers de Kubrick, génie, perfectionniste, visionnaire.

L’exposition commence au 5ème étage. On y accède par un ascenseur. Quand les portes se ferment, les deux petites jumelles de Shining font leur apparition. Ça a le don de vous mettre direct dans l’ambiance.

On suit donc l’ordre chronologique de réalisation des films, en commençant par Fear and Desire (1953), Le Baiser du Tueur (1954) puis l’Ultime Razzia (1956). De nombreuses photos de tournage jalonnent le parcours, des notes de frais engagés. Les Sentiers de la Gloire (1957), première collaboration avec Kirk Douglas. Extraits du film, esquisses, dessins.

Spartacus (1960) sera la seconde collaboration avec Kirk Douglas qui après s’être engueulé avec le réalisateur original, imposera Kubrick pour le remplacer. Kubrick dira de Spartacus qu’il est le seul film sur lequel il n’a pas eu le contrôle total. Là encore des photos de tournage, extraits du films et costumes originaux.

Lolita (1962) où on retrouve plein de clichés originaux et Docteur Folamour (1963) avec des esquisses impressionnantes de ce qui sera le poste de commandement et l’original de la bombe, continuent de nous faire pénétrer dans l’oeuvre de Kubrick.

Puis vient 2001 : l’Odyssée de l’Espace (1968). Incroyable même si je me suis toujours endormi devant 🙂

Là encore les pièces présentées sont sublimes. De la maquette de la centrifugeuse aux roughs des costumes, du casque de Keir Dullea au monolithe noir et au costume de singe. Il ne manque que HAL-900.

Mais déjà Beethoven résonne dans la pièce à côté. Malcolm McDowell n’est pas loin. Orange Mécanique (1971). Textes, coupures de journaux, extraits du film d’un côté tandis que de l’autre on se croirait au Moloko Vellocet avec le costume d’Alex et les tables si particulières de ce bar qui ne servait que du lait enrichi!

Barry Lyndon (1975), mon préféré, est le suivant sur la liste. Entre costumes d’époques, correspondances et cet objectif Carl Zeiss si particulier (ouverture à 0.7) qui a permit de filmer en lumière naturelle, à la bougie pour certaines scènes. Epoustouflant.

On entre dans l’univers de Shining (1980) avec les robes des deux jumelles rencontrées dans l’ascenseur. Des photos d’un hôtel américain qui a servi d’inspiration, une reproduction du labyrinthe et deux haches qui ont servi à Jack Nicholson.

Direction le 7ème étage en passant devant des aquarelles de Christiane Kubrick représentant son mari. Full Metal Jacket (1987) et Eyes Wide Shut (1998) clôturent cette partie avec des tonnes de photos.

On découvre ensuite la carrière de photographe de Kubrick avec de nombreux clichés en noir et blanc et on accède enfin aux nombreux documents qu’il avait amassé pour des films qu’il n’a jamais tourné (Napoléon, Aryan Papers) et à ses nombreux objectifs.

Stanley Kubrick, l’exposition, c’est à la Cinémathèque Française jusqu’au 31 juillet et à partir du 1er juin, rétrospective nationale pour découvrir ou redécouvrir 7 de ses films sur grand écran.

Stanley Kubrick, l’exposition

Vendredi cinéma : Scream (1996)

Randy: There are certain RULES that one must abide by in order to successfully survive a horror movie. For instance, number one: you can never have sex.
Randy: BIG NO NO! BIG NO NO! Sex equals death, okay? Number two: you can never drink or do drugs.
Randy: The sin factor! It’s a sin. It’s an extension of number one. And number three: never, ever, ever under any circumstances say, “I’ll be right back.” Because you won’t be back.
Stu: I’m gettin’ another beer, you want one?
Randy: Yeah, sure.
Stu: I’ll be right back.
Randy: See, you push the laws and you end up dead. Okay, I’ll see you in the kitchen with a knife.