USA : j’irais dormir chez eux

Et oui je n’en fini pas de repenser à l’Amérique, ses longues et larges routes qui te donnent une réelle impression de liberté, ses déserts qui te font bénir la clim de ta voiture de location, ses canyons qui te donnent des fractures oculaires irréversibles, ses habitants accueillants et tellement sociables, ses villes monstrueuses comme Los Angeles ou au contraire si “petites” (tout est relatif hein) comme San Francisco, ce petit paradis sur terre.

Les USA (tout du moins la côte ouest) ne se visitant pas en un jour, il faut bien s’arrêter pour dormir et recharger les batteries.

Aujourd’hui j’ai donc eu envie de partager avec vous les auberges de jeunesse, hôtels et motels dans lesquels je me suis arrêté, une, deux, parfois trois nuits. Petite revue de détail.

Avant de commencer, quelques petites précisions : les motels dans lesquels je me suis arrêté avaient pour la plupart du wifi gratuit (sinon je le précise), la télévision câblée, un micro ondes et un frigo et même parfois une cafetière avec filtres et café inclus. Le petit déjeuner était aussi souvent inclus. Les tarifs sont en dollar pour une nuit et datent de l’été dernier.

Need a room tonight ?

Need a room tonight ?

Los Angeles (Californie) : Auberge de jeunesse USA Hostels à Hollywood. Un emplacement idéal, entre Hollywood Boulevard et Sunset Boulevard, à 15 minutes à pied du Grauman’s Chinese Theater. Auberge très difficile à trouver, la rue n’étant indiquée que depuis Hollywood Boulevard. Mais une fois que tu connais c’est hyper simple d’y aller. Wifi, petit déjeuner (tu fais tes pancakes toi même). Chambre pour 4 avec salle de bain, assez clean dans l’ensemble, parking payant en plein air juste en face (20$/jour).

USA Hostels, 1624 Schrader Boulevard, Hollywood, CA 90028 / Google Maps / 35$

Las Vegas (Nevada) : Auberge de jeunesse USA Hostels. Dans downtown, à 15 minutes à pied de Fremont Street, la rue piétonne très fréquentée de Las Vegas, celle recouverte par des milliers de diodes luminescentes. Comptez 20-30 minutes (tout dépend du jour, de l’heure et du casino dans lequel vous descendez) pour rejoindre le Strip (le boulevard de tous les hôtels casino) en voiture. Downtown n’est pas forcément le meilleur quartier, mais c’est très sécurisé. Accueilli par une québécoise (même si je déteste parler français à l’étranger, ça fait quand même plaisir quelqu’un qui comprend ta langue). Wifi, petit déjeuner (tu fais tes pancakes toi même). Chambre mixte de 8 lits avec salle de bain, murs et sol pas de première jeunesse. Parking de l’auberge en plein air mais fermé gratuit juste à côté, suffit juste de demander la clé.

USA Hostels, 1322 Fremont Street, Las Vegas, NV 89101 / Google Maps / 17$

Environs de Bryce Canyon (Utah) : Motel perdu sur la route. Wifi mais pas de réseau mobile, une chambre dont le style n’a pas changé depuis les années 60 mais très propre. Salle de bain avec douche nickel. Pas de petit déjeuner mais une boulangerie très sympa juste à côté avec café et donuts de la mort. Parking gratuit en plein air devant la chambre. Resto du motel, seul resto aux alentours si tu ne veux pas te taper 20 minutes de voiture pour aller dîner.

Foster’s Motel, 1150 Highway 12, Bryce, UT 84759 / Google Maps / 49,95$

Page (Arizona) : Motel Rodeway Inn, en plein centre de Page, à 5 minutes d’une galerie commerciale et des restaurants. Une grande salle de bain, deux lits énormes dans une chambre spacieuse. Wifi, piscine et petit déjeuner. Parking gratuit du motel en plein air devant la chambre. A 20-25 min en voiture du Lake Powell, la plus grande piscine artificielle des Etats-Unis.

Rodeway Inn, 107 South Lake Powell Blvd, Page, AZ 86040 / Google Maps / 74,99$

31°C, 20h50

Grey Mountain (Arizona) : Motel Anasazi Inn. Perdu au milieu de nulle part, à 45 minutes de voiture du Grand Canyon, à 10 minutes de voiture du premier village habité (enfin quand je dis village c’est plutôt concentration de Mobil Home) sans wifi. Chambre spacieuse, grande salle de bain. Pas de petit déjeuner mais la cafetière et l’épicerie de la station service juste à côté sont parfaites. Parking gratuit du motel devant la chambre. Au choix pour le dîner : resto du motel de l’autre côté de la route ou 30 minutes de voiture aller/retour pour un restaurant un peu plus classe.

Anasazi Inn, P.O. BOX 29100, Grey Mountain, AZ 86016 / Google Maps / 69,95$

3 trucks @ Anasazi Inn

Kingman (Arizona) : Motel juste à la sortie de l’Interstate 40, à deux pas d’un tronçon encore potable de la route 66 dans une charmante petite ville. Wifi mais pas de petit déjeuner. Parking gratuit du motel devant la chambre.

First Value Inn, 3270 E. Andy Devine Avenue, Kingman, AZ 86401 / Google Maps / 32$

Parhump (Nevada) : Hôtel Casino Nuggets, un des deux endroits où dormir à Parhump (et le moins cher comparé au Best Western). Chambre spacieuse, 2 lits King Size, écran plat avec message personnalisé de bienvenue, une salle de bain de ouf, mini bar et confiseries, wifi mais pas de petit déjeuner. Parking gratuit en plein air devant le casino.

Hôtel Casino Nuggets, 681 S. Highway 160, Parhump, NV 89048 / Google Maps / 69,99$

Bakersfield (Californie) : Motel Econo Lodge, à la sortie de la freeway pour rejoindre la Californie du nord. Petite chambre sympa, une salle de bain pas très grande. Wifi mais pas de petit déjeuner. Parking gratuit du motel devant la chambre.

Econo Lodge, 350 Oak Street, Bakersfield, CA 93304 / Google Maps / 44,99$

Tracy (Californie) : Motel 6, petite chambre et salle de bain pas très grande non plus. Wifi payant, parking gratuit du motel. Café à l’accueil.

Motel 6, 3810 North Tracy Boulevard, Tracy, CA 95376 / Google Maps / 39,99$

San Francisco (Californie) : Motel sur Lombard Street dans un vieil immeuble, petite chambre, salle de bain pas de première jeunesse mais beaucoup de charme. Le petit plus : sortir par la fenêtre et se poser sur l’escalier de secours comme dans les séries américaines et pouvoir contempler le soleil qui se couche sur San Francisco. Un des motels les moins chers dans cette rue. Parking du motel très petit donc souvent pas de place. Le mieux est de se garer quelques rues plus haut et de prier pour ne pas avoir d’amende le lendemain matin.

Alpha Inn & Suites, 2505 Lombard Street, San Francisco, CA 94123 / Google Maps / 74$

San Francisco (Californie) : Auberge de jeunesse Hostelling International. Sûrement la plus classe des auberges de jeunesse. Déco impeccable, propre, petite chambre pour 4 avec salle de bain, petit déjeuner de dingue, beaucoup de monde en été, ambiance sympa, wifi, parking payant fermé à 5 minutes dans la même rue. Seul bémol : l’auberge est située dans le Tenderloin, un quartier pas très réputé où tout ce que compte la ville de SDF, estropiés de guerre et dealers est réunis. Mais c’est aussi ça l’Amérique. A 20-25 min à pied des boutiques et restaurants d’Union Square, seul endroit valable que tu peux atteindre à pied en pas trop longtemps.

H.I. San Francisco – City Center, 685 Ellis Street, San Francisco, CA 94109 / Google Maps / 27$

San Luis Obispo (Californie) : Motel situé avant l’entrée sur la 101. Chambre sympa. Wifi mais pas de petit déjeuner. Parking gratuit du motel devant la chambre.

Rodeway Inn, 1001 Olive Street, San Luis Obispo, CA 93405 / Google Maps / 59,99$

Santa Monica (Californie) : Auberge de jeunesse Hostelling International. A 5 minutes à pied de Third Street, la rue piétonne la plus animée de Santa Monica, à 5 minutes à pied de Santa Monica Beach et de l’eau glacée du Pacifique. Chambre spacieuse pour 4 sympa même si le ménage laissait à désirer, grande salle de bain commune, propre, grande cuisine également, petit déjeuner, ambiance sympa, wifi. Parking payant fermé juste en face de l’auberge.

H.I. Santa Monica, 1436 2nd Street, Santa Monica, CA 90401 / Google Maps / 32$

Et si on allait visiter San Francisco ?

Comme le temps de merde (comprenez froid+pluie+vent) a décidé de s’abattre sur notre bonne vieille capitale depuis le début de la semaine, on repart. Qu’en dites vous ? Un aller/retour aux USA ça vous tente ? Cette fois ci direction la Californie du nord, là, au bord de l’océan Pacifique. Bienvenue dans la merveilleuse et cosmopolite San Francisco.

Golden Gate Bridge

Financial District from Coit Tower

San Francisco est la quatrième commune la plus peuplée de Californie, sur la côte occidentale des États-Unis, derrière Los Angeles, San Diego, et San José. La ville est située à l’extrémité nord de la péninsule de San Francisco, entre l’océan Pacifique à l’ouest et la baie de San Francisco à l’est. Les limites administratives de la municipalité et du comté de San Francisco sont identiques. San Francisco est la ville américaine la plus dense en population après New York. Quatorzième ville du pays, elle compte près de 744 041 habitants dans les limites de la commune et quelque 7 168 176 habitants dans l’agglomération.

Les principaux symboles de la ville sont le pont du Golden Gate, l’île d’Alcatraz, la Transamerica Pyramid, la Coit Tower et les cable cars. Elle est aussi connue pour ses quartiers chinois, gay et hippie ainsi que ses nombreuses collines. Elle représente un foyer culturel, économique et touristique majeur en Californie.

Source Wikipédia

Imaginez vous maintenant au volant de votre voiture, traversant le Bay Bridge en cette matinée ensoleillée de juillet. Vous rejoignez Fischerman’s Wharf pour déjeuner. Face à vous, Alcatraz. En bas, les sea lion avachis sur les pontons du port font le bonheur des touristes et émerveillent les enfants.

Alcatraz

Sea Lion

Il fait chaud, le ciel est dégagé. Vous décidez de traverser le Golden Gate Bridge et de rejoindre Sausalito de l’autre côté de la baie. Vous commencez l’ascension. Ce pont est rouge. Ce pont est énorme. Un oeil sur la route, l’autre sur le panorama qu’il vous offre. San Francisco depuis le Golden Gate. 15 minutes plus tard, vous entrez dans la charmante ville de Sausalito. Un petit air de sud de la France flotte sur la marina. Le brouillard fait son apparition sur les collines environnantes. Vous admirez la façon dont il se mouve avec grâce.

Fog on the hills

Embarcadère

Vous retraversez le pont et gagnez l’immense parc du Presidio. Vous descendez au bord de l’océan pour admirer le Golden Gate Bridge d’en bas. Oui oui vous êtes vraiment tout petit face à lui. Vous longez la côte toujours dans le parc du Presidio et rejoignez le Golden Gate Park, l’autre grand coin de verdure de la ville. Là, vous laissez la foule s’enfermer dans le musée des sciences et préférez marcher dans le Japanese Tea Garden. Calme, beauté, sérénité. Un endroit merveilleux et inattendu loin du tumulte de la circulation.

Fontaine

Pagodes

Vous quittez ce jardin un peu à regret et roulez maintenant en direction d’Alamo Square. Là vous y attend les painted ladies, ces maisons victoriennes hautes en couleur que vous rêvez d’habiter un jour. Vous vous approchez ensuite de Haight Street. S’il ne fallait visiter qu’une rue à San Francisco, ce serait celle là. Le quartier d’Haight/Ashbury c’est LE quartier bobo-artistico-hippie qui sent bon le flower power. Vous rencontrez des gens ouverts et sympa dans la rue, dévalisez les boutiques de tees design et de vinyles. Après Alamo Square, vous vous verriez bien propriétaire d’une jolie bâtisse dans le coin. D’autant que les murs sont tout aussi colorés.

Victorian Houses

Crookedest Street

Le soleil commence à descendre sur San Francisco. La nuit va bientôt pointer le bout de son nez. Vous dînez dans un restaurant japonais puis regagnez votre hôtel. Vous sortez par la fenêtre et vous asseyez sur l’escalier de service un peu comme dans les séries américaines. Admirez la vue sur Lombard Street. Vous vous apprêtez à regagner votre chambre et là, vous vous apercevez que la fenêtre s’est refermée. Mais ça c’est une autre histoire …

Et si on allait visiter Bryce Canyon ?

Pour faire un pied de nez à la grisaille parisienne de ce dernier samedi de novembre, je vous emmène cet après midi rejoindre le soleil de l’ouest américain. Mais pas n’importe lequel. Celui qui se trouve au sud ouest de l’Utah, celui qui colore avec grâce les roches de ce parc naturel que l’on nomme Bryce Canyon.

Panorama Bryce Canyon

Situé au sud-ouest de l’état de l’Utah, le parc s’étend sur les territoires des comtés de Garfield et de Kane. Les métropoles les plus proches sont Las Vegas à 350 km au sud-ouest, Salt Lake City à 400 km au nord, et Denver à plus de 800 km au nord-est. Malgré son isolement, le parc est toutefois facilement accessible grâce à la route touristique américaine Utah State Route 12. D’une superficie totale de 145 km², le parc s’étend sur environ 30 km du nord au sud, alors que sa largeur varie entre 2 et 10 km.

Le parc se situe en altitude, son point culminant étant à 2 778 mètres et le plus bas, au niveau du ruisseau Yellow Creek, à 2 018 mètres d’altitude. Toute la région appartient à la partie occidentale du plateau du Colorado, célèbre pour ses roches rougeâtres soumises à l’érosion, et présentes dans tous les parcs nationaux des environs. Bryce Canyon appartient plus particulièrement au sous plateau de Paunsaugunt, qui s’étend sur une région de 40 km sur 16 km. Plusieurs amphitéâtres naturels y sont creusés par l’érosion. Le plus grand d’entre eux, Bryce Canyon, mesure près de 20 km de long sur 5 km de large, pour une profondeur maximale d’environ 250 m. Un chemin longe le bord supérieur de l’amphithéâtre et plusieurs postes d’observation, dénommés Sunrise Point, Sunset Point, Inspiration Point et Bryce Point, y sont présents.

Source Wikipédia

Imaginez vous maintenant au volant d’une voiture, roulant cheveux au vent sur la road 63. Le soleil tape fort en cet après midi de juillet. Un dernier arrêt à la station service pour faire le plein avant d’entrer dans le parc. Vous présentez votre pass au ranger qui vous offre le plan avec un grand sourire et vous souhaite une bonne découverte.

Bryce Canyon from Sunset Point

Bryce Canyon from Sunset Point

Vous garez votre voiture à Sunset Point et continuez à pieds. Vous arrivez sur une plateforme surplombant le vide. Fermez les yeux. Imaginez maintenant un amphithéâtre naturel, sur des centaines d’hectares, des roches rouges, jaunes, ocres, un ciel bleu, pas le moindre nuage. Le calme absolu. A peine le souffle du vent. Le soleil vous réchauffe. Vous êtes devant l’une des plus belles vues naturelles des Etats-Unis. Vous faîtes face à des hoodoos vieux de quelques dizaines de millions d’années. Vous vous sentez vraiment tout petit devant ce spectacle.

Navajo Loop

Navajo Loop

Vous décidez de descendre. Navajo Loop. Vous trouvez ce nom sympa. Un dénivelé d’une centaine de mètres, sur une terre rouge. La vue en bas est tout aussi jolie. Le soleil a fait place à l’ombre. Il fait un peu plus frais. Vous passez au milieu des rochers. Vous relevez la tête et voyez les rayons du soleil illuminés la cime des arbres. Voilà, vous êtes maintenant passé de l’autre côté. Le soleil est revenu, la chaleur aussi. Vous voici de nouveau à l’air libre. L’odeur du bois et de la nature vous ravi. Vous êtes attentif au moindre bruit. Devant vous passe un écureuil. Vous avez vraiment dit sauvage ?

Vous arpentez ce tout petit bout de sentier (comparé à l’immensité du territoire) avec bonheur. Juste la nature et vous.

Navajo Loop

Navajo Loop

Vous commencez la remontée. Moins facile qu’il n’y paraît. Vous faites plusieurs haltes pour souffler. Là bas, vous apercevez la plateforme sur laquelle vous étiez tout à l’heure. Vous vous retournez, vous arrêtez quelques instants et contemplez le panorama. Instant magique qui se passe de mots …

Un dernier regard vers Sunset Point et vous reprenez votre voiture. Inspiration Point, Paria View mais surtout Bryce Point vous attendent pour des instants tout aussi merveilleux et des vues toutes aussi hallucinantes de beauté.

More on Bryce Canyon

America 2009 : Epilogue

Si je devais résumer ce road trip en un mot ce serait celui là :

SOCIABILITE

C’est la première fois que je rencontre un peuple aussi sociable, aussi ouvert et ça fait plaisir.

Que ce soit en pleine rue à San Francisco, en train de faire la queue dans un fast food de Las Vegas, dans un resto paumé sur le bord d’une route à 45 minutes du Grand Canyon, il y a toujours eu quelqu’un pour me demander comment ça allait, si je passais une bonne journée et entamer la conversation. Je ne parle pas ici des commerçants qui eux y voient un intérêt, non je parle de gens qu’on croise dans la rue ou ailleurs, de gens que l’on n’a jamais vu et que l’on ne connait pas. Ca fait bizarre au début et puis on s’y habitue. Et puis tu atterris à Paris et là plus rien. Individualisme, égoïsme. Tu veux faire comme ceux que tu as rencontré là bas. Arf peine perdue.

A l’heure du web 2.0 et des réseaux sociaux où tout le monde copine avec tout le monde, où tout le monde se follow, où si t’as pas un profil facebook ou un twitter tu es has-been, ça fait plaisir de revenir à l’ancienne mode, de se parler en face à face, peu importe la langue, on arrive toujours à se faire comprendre. Exit la conversation par écran et clavier interposés. Exit le virtuel. Bienvenue dans le réel.

Un réel qui a dépassé de très loin mes attentes. Un pays qui m’a fasciné et me fascine encore quelques semaines après mon retour. Un pays dans lequel j’ai envie de retourner vite, très vite.

Optimismmm

Übergood

America 2009 : Acte 20 ou comment c’est dur de revenir à la vie réelle parfois

Les 11h de vol jusqu’à Francfort sont passés bien plus vite que l’aller jusqu’à Washington qui a pourtant duré moins longtemps. Au programme, télé, dîner, dodo. Ce que veulent les hommes, 17 ans encore, Volt et How I Met Your Mother. Dîner entre temps tout là haut. Dodo 2h à tout casser.
Petit déj avant d’arriver à Francfort.

Escale d’une heure en Allemagne puis décollage pour Paris. Arrivé à 18h20, j’attends ma valise pendant 45 minutes. Sont pas pressés ces français. RER B. Huummm comment je kiffe d’être serré comme une sardine, moi qui pendant trois semaines a eu des espaces géants à perte de vue. Et des gens adorables, polis, courtois et cools. Parce que bon là ce soir, on peut pas dire que le parisien soit franchement agréable et aimable avec la tronche qu’il tire. RER D.

J’arrive enfin chez moi à 20h30. Ça fait tout bizarre de revenir. Je m’étais habitué aux motels et aux restos et à faire mes kilomètres quotidiens.Et là tout d’un coup plus rien, le calme absolu, je n’entends plus parler anglais. Paris me semble bien calme par rapport à L.A ou S.F.

On défait les bagages et on fait sa première lessive. Et oui dur retour à la réalité.

Mais bon, il faut bien rentrer un jour, travailler pour gagner de l’argent et pouvoir repartir là bas. Car c’est sûr. I’ll be back.

You'll be back