En concert ces derniers mois

On termine l’année en musique avec quelques concerts vu ces 3-4 derniers mois.

Lady Gaga au Stade de France

Dans ma To Do List 2012, j’avais écrit que je voulais voir un concert au Stade de France. Alors quand l’ami Julien m’a dit qu’il lui restait une place pour Lady Gaga j’ai sauté sur l’occasion. J’aime beaucoup Lady Gaga. Son personnage. Sa voix. Ses chansons. Ce premier album The Fame Monster. Speechless en particulier. Le fait qu’elle soit auteur/compositeur/interprète. Nous étions loin, très loin de la scène, à l’autre bout du stade. Deux grands écrans avaient été installé sur les côtés pour suivre au mieux le show. Elle est arrivée sur un cheval, s’est transformée en moto, à beaucoup parlé, chanté aussi, fait monter des fans sur scène. Son château sur scène était dément. Un bon show à l’américaine.

Muse à Bercy

Si vous ne le saviez pas encore Muse et moi c’est une grande passion qui dure depuis longtemps, depuis Showbiz en 1999 à vrai dire. Bref aucune hésitation quand le groupe a annoncé cette date même si leur précédent concert dans cette salle m’avait laissé sur ma faim (son mauvais, scène pas adaptée…). J’ai sûrement été entendu parce que cette fois ci la scène était tout simplement incroyable. Des dizaines d’écrans qui descendent en forme de pyramide inversée au milieu de la scène, des jeux de lumières dignes de ce nom. Ce multi-instrumentiste de malade qu’est Matthew Bellamy. Des classiques comme Plug In Baby et Starlight qui fonctionnent toujours à merveille. Et puis ce dernier album… Isolated System, Survival, Follow Me. Oh oui je vous suis où vous voulez les gars…

Two Door Cinema Club au Zénith de Paris

Je n’avais pas retrouvé sur scène et dans le public autant d’énergie à un concert depuis Vampire Weekend aux Nuits de Fourvière en 2010. Il faut dire que les Irlandais de Two Door Cinema Club sont un peu dans la même veine que les New Yorkais : un tempo rapide, un rock qui déboîte et une voix reconnaissable entre milles pour Alex Trimble à l’instar de Ezra Koenig. J’ai retrouvé dans ce concert l’ambiance survoltée du double album Beacon sorti cette année dans lequel il y a un live à la Brixton Academy. Clou du spectacle : un lâcher d’énormes ballons façon Muse qui a fait son petit effet.

Garbage au Zénith de Paris

Je n’avais pas pris de place et puis finalement à la dernière minute on m’en a offert une (merci Delphine ^_^). Que vous dire sinon que j’avais 16 ans ce soir là. Qu’à 46 ans, Shirley Manson prouve qu’elle n’a rien à envier aux petites midinettes de 20 ans qui poussent la chansonnette. Qu’en véritable francophile, elle avait l’air très heureuse d’être au Zénith ce soir là, salle qui a accueilli leur premier concert en France quand ils ont commencé à se faire connaître. Un show impeccable, mêlant anciens tubes de Garbage (Queer, Stupid Girl), Version 2.0 (Push It), Beautiful Garbage (Cup Of Coffee, Cherry Lips) et nouveaux de Not Your Kinf of People. Une bien belle façon de fêter Thanksgiving avec des américains.

Le début de l’année 2013 devrait encore faire plaisir à mes oreilles puisque sont déjà achetés des billets pour : Sigur Ros, Björk, Wax Tailor et Lana Del Rey.

Muse @ Wembley Stadium – 11/09/10

Novembre 2009. Connecté à Seetickets et rafraîchissant la page toutes les 5 secondes, j’attends impatiemment 9h et l’ouverture de la billetterie. Il faut dire que l’enjeu est de taille. Obtenir deux tickets pour le concert de Muse à Wembley.

11 Septembre 2010. Nous décollons de l’aéroport Charles de Gaulle de bon matin, direction Londres. Après plus d’une heure et demie de trajet depuis l’aéroport de Luton, le bus nous dépose devant Victoria Station. Next step : l’auberge de jeunesse située près de Earl’s Court. Mais avant un double whopper chez BK pour nous remettre du décalage. Puis une petite sieste obligée à l’auberge avant de partir 🙂

15h30. Nous voici dans le métro. Deux changements plus tard, nous arrivons à la station Wembley Park. A quelques centaines de mètres devant nous, il se dresse fièrement, coiffé de son arche de 133 mètres de haut, le Wembley Stadium. Waoohh.

Wembley Jour

Wembley Nuit

Je récupère les places achetées sur Internet presque un an plus tôt, puis nous nous dirigeons vers la porte C. Entrée. Fouille. Grosse claque en pénétrant dans le stade. Waoohh Bis. Nous rejoignons le milieu du stade. Comme deux gosses, nous observons chaque détail. Il commence à faire soif. Les anglais ont tout prévu en installant un bar au cœur du stade. J’aime. Une pinte. Puis une autre. Le premier groupe entre en scène. Oui oui le premier parce qu’ici ce n’est pas une première partie, ce sont trois premières parties. I Am Arrows, White Lies et enfin Biffy Clyro.

Wembley Intérieur

Wembley Scène

Et puis vers 21h, les lumières s’éteignent. Muse entre en scène. Comme les vidéos parlent mieux que les mots, je vous laisse en regarder quelques unes sur YouTube. En voici deux qui résument assez bien le concert (et oui oui j’étais au milieu de ces gens) :

23h30. Le temps pour mon frère d’acheter un tshirt souvenir, nous nous éloignons lentement de Wembley, non sans avoir retourné la tête un certain nombre de fois en se disant : Putain on y était. Une bonne demie heure plus tard, après avoir fait la queue dans l’ordre et le calme (j’aime ce côté là chez les anglais, chose que malheureusement on ne retrouve pas à Paris), nous montons dans le métro qui doit nous ramener. Je dis bien qui doit. Une erreur d’inattention (ou de direction c’est comme on veut) et nous voici à prendre le dernier métro qui nous arrête à Hammersmith, à 3 stations de l’auberge. Levés depuis 5h du mat’, nous n’avons pas le courage de marcher. Après le kébab d’1h du mat’, seul dîner du soir, nous chopons un taxi qui nous dépose juste devant notre auberge.

Big Ben

Lifebuoy

Lendemain matin. Grand soleil. Petit déj au café du coin. Journée touriste. Big Ben, Westminster, marche le long de la Tamise pour rejoindre la Tour de Londres et le Tower Bridge. Fish&Chips. Picadilly Circus. Goûter chez Häagen Dazs. Un arrêt shopping puis il est l’heure de retourner à Victoria Station où nous attend notre bus. Alors que celui ci file sur la M1, nous apercevons au loin Wembley qui se dégage à l’horizon. Ce 11 septembre 2010, nous y étions.

Quelques photos de Londres

Muse – The Resistance Tour à Bercy

2 ans et demi que j’attendais leur retour. 2 ans et demi depuis ce concert mythique au Parc des Princes lors de la tournée H.A.A.R.P. Autant dire que je trépignais d’impatience. Pour deux raisons. Revoir Matthew Bellamy, qui est pour moi l’un des plus grands guitaristes de la scène actuelle et me faire une idée en live de leur dernier opus qui à vrai dire ne m’a pas du tout laisser un bon souvenir comme je l’ai écris ici.

Rendez vous était donc pris mardi soir à Bercy pour The Resistance Tour.

20h30. Après une première partie pour le moins “sonore”,  les lumières s’éteignent enfin. Devant nous, trois immeubles. Les lumières des fenêtres s’allument une à une. Bientôt, des silhouettes apparaissent. Les parois de tissus s’effondrent. Muse apparait. Chaque membre sur une plateforme surélevée d’un immeuble. Le show commence.

Pendant deux heures, le groupe britannique va alterner chansons du nouvel album et anciens tubes. Rien qu’à l’ambiance qui régnait lors d’un Plug in baby ou d’un New Born, je me suis rendu compte que tout le monde était dans le même cas que moi, attendant le “vrai” Muse du passé pour se trémousser et chanter à tue tête.

Parce qu’on peut pas dire, même en live, que The Resistance est taillé pour faire bouger les foules. D’ailleurs cela s’est ressenti sur le concert. Beaucoup de lenteur, pas de punch, enfin pas le punch d’il y a deux ans et demi quoi. Au moins 4, 5 accrocs sur des chansons cultes putain Matthew ça s’entend bordel. Et puis mardi soir, Matthew justement, je l’ai pas trouvé très open, pas du tout en communion avec son public, très réservé. Pas de rappel. Après deux heures, Muse s’en est allé. Bref.

J’en garde évidemment un excellent souvenir. Matthew reste un guitariste et un pianiste hors pair. Muse reste un des meilleurs groupes de rock actuels. Mais mardi soir, dans l’arène de Bercy, il manquait cette petite étincelle qui fait tout.

Muse – Plug in baby – The Resistance Tour – Bercy 17/11/09 from Sushi Deluxe on Vimeo.

Alors comme je n’aime pas rester sur ma faim, je me suis offert une douce folie hier matin. Celle d’aller les voir chez eux, dans le mythique stade de Wembley le 11 septembre prochain. Reste plus qu’à trouver quelqu’un pour m’accompagner à Londres. ^^

Muse – The Resistance

muse-resistance-album-artQuand j’ai entendu la nouvelle ce matin là sur Le Mouv’, je n’y ai pas cru. Ils revenaient. Ici à Paris. Pour un concert unique. Deux ans et demi après leur concert mémorable au Parc des Princes, mon premier concert dans un grand stade parisien, pour leur tournée H.A.A.R.P. Le trio anglais sera cette fois ci dans l’arène de Bercy. Et bien évidemment j’y serais aussi.

Alors bien sûr, j’avais des nouvelles depuis quelques mois, depuis le début de l’année même je crois. Je savais qu’ils étaient rentrés en studio, dans la maison de Matthew, près du Lac de Côme en Italie pour enregistrer un nouvel album. Et bien sûr, j’étais à l’affût pour savoir si une tournée était prévue. Bon vous avez la réponse dans le paragraphe précédent. Pour ceux qui ne suivent pas, Muse sera en concert le 17 novembre 2009 au P.O.P.B. C’est complet alors il reste la bonne vieille méthode du “j’y vais le soir du concert et j’achète mon billet super cher à un gars devant Bercy” ou alors il y a l’autre méthode qui m’a plutôt bien réussi jusqu’à présent : Ebay. Deux concerts. Deux fois des places moins chères qu’à la Fnac (Muse au Parc des Princes un mois avant et NTM à Bercy la veille du concert). A vous de voir.

Bon si j’écris cet article ce n’est pas pour le concert mais pour le nouvel opus : The Resistance. Et le premier mot qui me vient à l’esprit est : Déception. Deux titres découverts avant la sortie de l’album : Uprising et United States of Eurasia.

Un premier titre sans âme, plat … que dire de plus, rien.

Un second titre qui a du mal à faire mieux que le premier. Une mélodie et un tempo qui n’arrive pas à la cheville d’un New Born ou d’un Butterflies and Hurricanes. On sent que la chanson voudrait partir, qu’elle voudrait se lâcher un peu plus au fil des minutes mais qu’elle n’y arrive pas. Il n’y a guère que le final qui part un peu dans les hauteurs et … bref rien de bien transcendant là dedans.

Deux titres qui me laissent sur ma faim, deux titres qui ne ressemblent pas à du Muse. Certains diront qu’ils se renouvellent sans cesse. Ok pas de soucis la dessus. Je suis d’accord avec le fait qu’ils explorent de nouvelles pistes, de nouveaux sons mais pour ma part là, ils se sont un peu chiés dessus.

Alors bien sûr j’attendais le reste de l’album pour savoir si je m’étais trompé et si ces deux chansons n’étaient qu’une légère erreur de parcours. Et bien il se trouve que non, je ne me suis malheureusement pas trompé. Je n’ai écouté l’album qu’une seule fois. Je ne sais pas si c’est le fait de ma déception sur les deux premiers titres mais j’ai trouvé l’album sans vie, trop lent, plat, pas le Muse que j’apprécie. A part peut être Resistance qui arrive à sortir du lot …

Alors pour le moment je préfère me passer en boucle, H.A.A.R.P, le live enregistré à Wembley, là au moins je suis sûr que mes oreilles apprécient. Je vais réécouter The Resistance évidemment, parce que c’est Muse d’une part et puis je ne peux pas me faire une idée d’un album en l’écoutant simplement une fois. Il faut parfois savoir prendre du temps pour apprécier les choses.

Et bien sûr j’attends aussi avec impatience le 17 novembre car en live, c’est toujours mieux pour se faire une idée.

Si vous voulez vous faire votre propre idée c’est par ici : http://www.deezer.com/listen-2121633