Vendredi cinéma : Big Fish (2003)

Edward Bloom : You don’t know me, but my name is Edward Bloom … and I love you. I’ve spent the last three years working to find out who you are. I’ve been shot, stabbed, and trampled a few times. I broke my ribs twice. But it’s all been worth it to see you here now … and to finally get to talk to you. Because I’m destined to marry you. I knew it when I saw you at the circus, and I know it now more than ever.

Sandra Templeton : I’m sorry.

Edward : You don’t have to apologize to me. I’m the luckiest person you’ll find today.

Sandra : No, I’m sorry I’m engaged to be married. But you’re wrong. I do know you. At least by reputation. Edward Bloom from Ashton. See, I’m actually engaged to a boy from Ashton. Don Price. He was a few years older than you.

Edward : Well… Congratulations. I’m sorry to have bothered you.

Sandra : Stop it! It’s not funny. That poor boy.

Fate has a cruel way of circling around on you. After all this work to leave Ashton … the girl I love was now engaged to one of its biggest jerks. There’s a time when a man needs to fight … and a time when he needs to accept that his destiny’s lost … the ship has sailed, and that only a fool will continue. Truth is, I’ve always been a fool.

Edward : Sandra Templeton, I love you, and I will marry you!

Teacher : So as you can see, if we apply these rules to our everyday life … supply and demand makes much more sense. Take a look at the next graph, and the import of this will be even stronger…

Sandra : Daffodils!

Edward : They’re your favorite flower.

Sandra : How did you get so many?

Edward : I called everywhere in five states. I told them it was the only way to get my wife to marry me.

Sandra : You don’t even know me.

Edward : I have the rest of my life to find out.

Don : Sandra!

Sandra : It’s Don. Promise you won’t hurt him.

Edward : If that’s what you want, I swear to it.

Don : Bloom?

Edward : Don.

Don : What the hell are you doing? This is my girl. Mine!

Edward : I wasn’t aware that she belonged to anyone.

Don : What’s the matter? Are you too scared to fight back?

Edward : I promised I wouldn’t.

Sandra : Stop it! Don, stop!

While I took the beating of a lifetime, Don Price was ultimately defeated. All the physical activity had worsened a congenital valve defect. Put simply, his heart wasn’t strong enough.

Sandra : Don! I will never marry you.

Don : What? You mean, you love this guy?

Sandra : He’s almost a stranger, and I prefer him to you.

As it turned out, Sandra was able to keep her same date at the chapel.

Tim Burton à la Cinémathèque Française

Tim BurtonAprès Brune Blonde, après Stanley Kubrick, la Cinémathèque Française propose depuis quelques semaines de partir à la découverte de l’œuvre de Tim Burton. J’y suis allé. Impressions.

Conçue par le MoMA en 2009, Tim Burton, l’exposition, retrace donc la carrière de ce réalisateur américain à travers ses films. De Pee-wee’s Big Adventure en 1985 à Alice in Wonderland en 2010.

On y retrouve beaucoup de croquis, de dessins, de notes, de peintures et de sculptures. Bref on plonge directement dans l’univers fantasmagorique de Burton. Et on découvre au passage son réel talent de dessinateur. Et son imagination débordante pour créer des créatures assez bizarres.

On passe devant les croquis qu’il esquissait quand il était ado aux figurines grandeur nature des noces funèbres, de ses photographies originales aux figurines de l’Etrange Noël de Monsieur Jack. Viennent ensuite l’univers coloré de Beetlejuice puis celui d’Edward Scissorhands qui présente un des arbres sculptés par Edward (un cerf), la tenue que portait Johnny Depp et une de ses étranges mains ciseaux … ou peut être est-ce ciseaux mains.

Un grand écran permet ensuite de se faire une idée de sa filmographie à travers des morceaux choisis. En bonus, la bande annonce de Dark Shadows prévu pour cette année.

Une vingtaine de têtes de Jack alignées, toutes représentant une humeur et des expressions différentes et quelques croquis viennent clore l’univers de The Nightmare Before Christmas.

On passe malheureusement très vite sur ses films suivants (Mars Attacks, La Planète des Singes ou encore Alice in Wonderland), les pièces présentées étant très peu nombreuses. C’est dommage.

L’exposition se termine sur la robe rouge que porte Eva Green dans Dark Shadows et des croquis originaux du réalisateur.

Tim Burton, l’exposition, c’est à la Cinémathèque Française jusqu’au 5 août.


Exposition Tim Burton à la Cinémathèque… par lacinematheque

Tim Burton, l’exposition

L’arnacoeur et Alice au pays des merveilles

Oui je sais les deux films ne datent pas d’hier mais je n’ai pas eu le temps d’en parler encore.

L'arnacoeurOn commence avec L’arnacoeur de Pascal Chaumeil avec Vanessa Paradis et Romain Duris.

Le pitch : Alex est briseur de couple professionnel. Sa méthode : la séduction. Sa mission : transformer n’importe quel petit ami en ex. Mais attention, Alex a une règle, il ne brise les couples que si la femme est malheureuse. Jusqu’au jour où il rencontre Juliette …

J’ai beaucoup ri (d’autres ont crié mais ça c’est une autre histoire). J’ai trouvé Romain Duris excellent en beau gosse mal rasé mais toujours bien propre sur lui, roi de l’arnaque cardiaque qui fait croire à n’importe quelle fille que … “Mais enfin, tu m’as réveillé ! Ca faisait longtemps que je ne m’étais pas senti aussi vivant ! Mais pour moi c’est trop tard … Je suis loin, je suis ailleurs. Je ne peux plus tomber amoureux. Mais toi … toi … Tu mérites le meilleur !”. Neeeext !!!

Quand à Vanessa Paradis woohhh. Je l’ai trouvé so glam’ dans ce film. Depuis Elisa jusqu’à son Divinidylle Tour ce 17 octobre 2007 à Angers (même que c’était mon anniv ce jour là et que Vanessa Paradis, Mathieu Chédid et Albin de la Simone ils ont joué que pour moi … et quelques autres mais on s’en fiche),  je la trouve de plus en plus belle à mesure qu’elle vieillit. Mais comment fait-elle ?

Bref, une comédie romantique sympathique et une mention spéciale pour le remake de Dirty Dancing dans le restaurant italien. Parce qu’au final, on dira ce qu’on voudra mais on laisse pas Bébé dans un coin !

Alice au pays des merveillesAlice in wonderland de Tim Burton avec Johnny Depp, Mia Wasikowska, Helena Bonham Carter.

Du Burton sans Burton. Ou plutôt du Burton avec une petite (grosse) cuillère de Disney dedans. C’est un peu l’impression que j’ai eu en sortant de la séance. Certes Alice reste sombre, dans la lignée des autres films du réalisateur, mais tout de même moins noir qu’un bon Sleepy Hollow ou qu’un Beeteljuice, moins fascinant et poétique qu’un Big Fish ou qu’un Edward aux mains d’argent. En même temps, j’avoue que c’est difficile de comparer ce film aux autres vu qu’ils se déroulent tous dans des univers différents.

Alice est un bon divertissement, Johnny Depp est égal à lui même en chapelier fou (c’est à dire complètement barré, lutin j’adore ce mec). On passe deux très bonnes heures au pays des merveilles, sur une merveilleuse musique de Danny Elfman (compositeur attitré de Burton) et on en oublierait presque que la 3D ne sert strictement à rien dans ce film (mis à part avoir une tête de bip avec ces grosses lunettes). Et c’est le père d’Alice qui conclura cet article :

“Alice : Père, suis-je folle ?
Père d’Alice : Oui, je crois bien que tu es totalement déboussolée, mais je vais te confier un secret, Alice, la plupart des gens bien le sont.”