Lectures du mois

Nouvelles sous ecstasy. De Frédéric Beigbeder. Ed. Folio.

Dans les années 1980, une nouvelle drogue fit son apparition dans les milieux noctambules : le MDMA, dit « ecstasy ». Cette « pilule de l’amour » procurait d’étranges effets : bouffées de chaleur, envie de danser toute la nuit sur de la techno, besoin de caresser les gens, grincements de dents, déshydratation accélérée, angoisse existentielle, tentatives de suicide, demandes en mariage.

C’était une drogue dure avec une montée et une descente, comme dans les montagnes russes ou les nouvelles de certains écrivains américains. L’auteur de ce livre n’en consomme plus et déconseille au lecteur d’essayer : non seulement l’ecstasy est illégal, mais en plus il abîme le cerveau, comme le prouve ce recueil de textes écrits sous son influence. Et puis, avons-nous besoin d’une pilule pour raconter notre vie à des inconnus ? Alors qu’il y a la littérature pour ça ?

Hell. De Lolita Pille. Ed. Le Livre de Poche.

Je suis une pétasse. Je suis un pur produit de la Think Pink generation, mon credo : sois belle et consomme. Hell a dix-huit ans, vit à Paris Ouest se défonce à la coke, est griffée de là tête aux pieds, ne fréquente que des filles et des fils de, dépense chaque semaine l’équivalent de votre revenu mensuel, fait l’amour comme vous faites vos courses. Sans oublier l’essentiel : elle vous méprise profondément…

Jusqu’au soir où elle tombe amoureuse d’Andréa, son double masculin, séducteur comme elle, et comme elle désabusé. Ensemble, coupés du monde, dans un corps à corps passionnel, ils s’affranchissent du malaise qu’ils partagent. Mais les démons sont toujours là, qui veillent dans la nuit blanche de ces chasseurs du plaisir.

Bubble Gum. De Lolita Pille. Ed Le Livre de Poche.

De nos jours, Cendrillon s’ennuie à servir des pastis dans un bistro de province. Le bal dont elle rêve, c’est celui des photos de mode, du cinéma et de la presse « people ».
Ce rêve, Manon va s’efforcer de le réaliser. Elle est jolie, et il ne lui faut qu’un peu d’audace et une robe sexy pour se glisser dans les soirées parisiennes de la jet set, où elle rencontre Derek, un milliardaire désabusé qui grille sa vie entre la drogue, l’alcool et les orgies. C’est cet homme qui va lui tendre un piège terrible, l’amener au bord de la déchéance et de la folie.

Muse – The Resistance Tour à Bercy

2 ans et demi que j’attendais leur retour. 2 ans et demi depuis ce concert mythique au Parc des Princes lors de la tournée H.A.A.R.P. Autant dire que je trépignais d’impatience. Pour deux raisons. Revoir Matthew Bellamy, qui est pour moi l’un des plus grands guitaristes de la scène actuelle et me faire une idée en live de leur dernier opus qui à vrai dire ne m’a pas du tout laisser un bon souvenir comme je l’ai écris ici.

Rendez vous était donc pris mardi soir à Bercy pour The Resistance Tour.

20h30. Après une première partie pour le moins « sonore »,  les lumières s’éteignent enfin. Devant nous, trois immeubles. Les lumières des fenêtres s’allument une à une. Bientôt, des silhouettes apparaissent. Les parois de tissus s’effondrent. Muse apparait. Chaque membre sur une plateforme surélevée d’un immeuble. Le show commence.

Pendant deux heures, le groupe britannique va alterner chansons du nouvel album et anciens tubes. Rien qu’à l’ambiance qui régnait lors d’un Plug in baby ou d’un New Born, je me suis rendu compte que tout le monde était dans le même cas que moi, attendant le « vrai » Muse du passé pour se trémousser et chanter à tue tête.

Parce qu’on peut pas dire, même en live, que The Resistance est taillé pour faire bouger les foules. D’ailleurs cela s’est ressenti sur le concert. Beaucoup de lenteur, pas de punch, enfin pas le punch d’il y a deux ans et demi quoi. Au moins 4, 5 accrocs sur des chansons cultes putain Matthew ça s’entend bordel. Et puis mardi soir, Matthew justement, je l’ai pas trouvé très open, pas du tout en communion avec son public, très réservé. Pas de rappel. Après deux heures, Muse s’en est allé. Bref.

J’en garde évidemment un excellent souvenir. Matthew reste un guitariste et un pianiste hors pair. Muse reste un des meilleurs groupes de rock actuels. Mais mardi soir, dans l’arène de Bercy, il manquait cette petite étincelle qui fait tout.

Muse – Plug in baby – The Resistance Tour – Bercy 17/11/09 from Sushi Deluxe on Vimeo.

Alors comme je n’aime pas rester sur ma faim, je me suis offert une douce folie hier matin. Celle d’aller les voir chez eux, dans le mythique stade de Wembley le 11 septembre prochain. Reste plus qu’à trouver quelqu’un pour m’accompagner à Londres. ^^

Kultur-L

Coup de projecteur ce matin sur Kultur-L. (Non ce n’est pas parce que c’est le blog d’une amie. Non ce n’est pas parce que j’en ai fait le design et le logo).

Kultur-L donc. Kultur-L est un blog qui comme son nom l’indique parle de culture, de toutes les cultures. Actu, Ciné, Musique, Expo, Spectacle, Télé, il y en a pour tous et pour tous les goûts. De la chute du mur de Berlin au spectacle d’une jeune artiste pleine de talent, Delphine vous dit tout sur ce qui fait l’actualité culturelle avec un ton clair et précis (en même temps pour une future journaliste elle a plutôt intérêt à savoir bien écrire).

kulturl

Plutôt axé sur ce qui se passe à Paris (elle y vit donc c’est plus facile), le blog reste néanmoins et évidemment ouvert à tous les évènements qui ont lieu en province. N’hésitez donc pas à la contacter pour lui parler de ce qui se passe par chez vous.

Moi, elle m’a fait découvrir Nora l’autre jour et je kiffe. Alors foncez, je suis sûr que vous allez apprendre des choses et trouver votre bonheur.

Kultur-L

Nora One Woman Show !

Aujourd’hui je vais vous parler d’une jeune femme que j’ai rencontré mardi soir. Elle se prénomme Nora.

Alors déjà Nora, elle est jolie. Ensuite Nora, elle m’a fait rire pendant une heure. Enfin Nora, j’adore son prénom. Résultat : je suis tombé amoureux. Oui je sais, m’en faut peu à moi. Pas ma faute si ça m’arrive 50 fois par jour à Paris. Bref.

Je n’aime pas catégoriser les gens, les mettre dans des cases. Et bien heureusement parce que Nora j’aurais eu un mal de chien à essayer de la mettre quelque part.

Elle a son petit monde à elle Nora, elle vit dans son univers, un univers dans lequel les filles pètent 4 fois par jour (ça fait même pfffff comme un ptit vent) et les hommes 16, un univers dans lequel elle te raconte comment par amour elle a gravit des montagnes, dans lequel son sanibroyeur est roi et son anus ressemble à un oeil …

Oui oui elle est comme ça Nora. Elle ne mâche pas ses mots, elle est super cash, elle en fait des tonnes avec ses grands gestes et ses mimiques. Elle interpelle son public. Et toi c’est quoi ton fantasme ?

Nora

Nora

Au fil de ses histoires, on en apprend un peu plus sur ces demoiselles. Oui oui parce que même s’il y avait une majorité de filles ce soir là, on était quelques hommes à l’écouter et à prendre bonne note de tout ce qu’elle disait. On sait jamais ça peut toujours servir.

Donc si t’as envie de passer une agréable soirée, dans une petite salle de théâtre adorable assis, que dis-je, affalé sur des coussins (enfin moi j’en avais pas hein les filles :p) et rire aux histoires alambiquées de cette pétillante brunette, Nora se produit tous les mardis soirs à La Loge, 77 rue de Charonne dans le 11ème. Tu peux réserver tes places ici. Et avoue que 8 euros pour un spectacle aussi jouissif c’est carrément donné.

Nora, si t’as pas été la voir avant la fin de l’année c’est sûr t’as raté ta vie !!!!


Nora One Woman Show
Tes places sur BilletReduc

PS : Merci Nora pour m’avoir mis Dalida dans la tête toute la soirée. Moi je veux mourir sur scène devant les projecteurs !!!

EDIT 15/11 : On me précise dans mon oreillette que son spectacle aura lieu les mardis ET mercredis en décembre.

Zee Avi, la douceur à l’état pur

Il y a des journées comme ça où tu rentres chez toi, fatigué et avec l’envie de te poser dans ton canapé sans rien faire.

Et puis tu allumes quand même ton Mac, histoire de, et tu te connectes sur deezer parce que la musique ça détend, c’est bien connu.

Tu navigues entre les 6 propositions du menu central sur la homepage. Tu cliques un peu par hasard sur Zee Avi.

Il y a des moments comme ça où tu te dis que tu as bien fait de cliquer sur ce lien.

Parce que Zee Avi, c’est du bonheur à l’état pur.

Un joli timbre de voix, sensuel, clair et léger, des mélodies d’une douceur infinie, un album qui s’écoute et se réécoute sans se lasser, des chansons parfaites pour se détendre dans un bon bain, un verre de vin à la main ou au coin du feu les soirs d’hiver.

Zee Avi

Zee Avi

Née à Bornéo en 1985, Zee Avi se destine à une carrière d’avocate mais la passion de la musique est plus forte. A 12 ans, elle quitte son île natale pour Kuala Lumpur. Après des études de mode à Londres, elle revient à Kuala Lumpur où elle commence à écrire et se produire dans un groupe. Elle enregistre une chanson qu’elle poste sur Youtube pour un ami. Les commentaires affluent. Peu avant son 22ème anniversaire elle poste « No Christmas for Me » toujours sur Youtube. Elle reçoit plus de 3000 emails dont un du boss de Monotone Records qui la signe de suite. La belle aventure prend enfin forme …

Site officiel de Zee Avi

Ecoutez l’album sur Deezer