Slam : le hall dans tous ses états

C’était un soir sans histoire une fin de journée au destin sobre
21h sans espoir un mercredi d’octobre,
Sur le macadam fatigué trottoir en pente rue des Dames
Très loin des drames agités c’est ma première soirée slam

J’écris à l’oral – Grand Corps Malade

C’était un soir sans histoire une fin de journée au destin sobre
21h sans espoir le mardi 13 octobre,
Sur le macadam fatigué près de l’hôpital Saint Anne

Très loin des drames agités c’est ma première soirée slam

Yasse

Graff

http://www.myspace.com/lesautresapprochent

les photos de la soirée

Muse – The Resistance

muse-resistance-album-artQuand j’ai entendu la nouvelle ce matin là sur Le Mouv’, je n’y ai pas cru. Ils revenaient. Ici à Paris. Pour un concert unique. Deux ans et demi après leur concert mémorable au Parc des Princes, mon premier concert dans un grand stade parisien, pour leur tournée H.A.A.R.P. Le trio anglais sera cette fois ci dans l’arène de Bercy. Et bien évidemment j’y serais aussi.

Alors bien sûr, j’avais des nouvelles depuis quelques mois, depuis le début de l’année même je crois. Je savais qu’ils étaient rentrés en studio, dans la maison de Matthew, près du Lac de Côme en Italie pour enregistrer un nouvel album. Et bien sûr, j’étais à l’affût pour savoir si une tournée était prévue. Bon vous avez la réponse dans le paragraphe précédent. Pour ceux qui ne suivent pas, Muse sera en concert le 17 novembre 2009 au P.O.P.B. C’est complet alors il reste la bonne vieille méthode du « j’y vais le soir du concert et j’achète mon billet super cher à un gars devant Bercy » ou alors il y a l’autre méthode qui m’a plutôt bien réussi jusqu’à présent : Ebay. Deux concerts. Deux fois des places moins chères qu’à la Fnac (Muse au Parc des Princes un mois avant et NTM à Bercy la veille du concert). A vous de voir.

Bon si j’écris cet article ce n’est pas pour le concert mais pour le nouvel opus : The Resistance. Et le premier mot qui me vient à l’esprit est : Déception. Deux titres découverts avant la sortie de l’album : Uprising et United States of Eurasia.

Un premier titre sans âme, plat … que dire de plus, rien.

Un second titre qui a du mal à faire mieux que le premier. Une mélodie et un tempo qui n’arrive pas à la cheville d’un New Born ou d’un Butterflies and Hurricanes. On sent que la chanson voudrait partir, qu’elle voudrait se lâcher un peu plus au fil des minutes mais qu’elle n’y arrive pas. Il n’y a guère que le final qui part un peu dans les hauteurs et … bref rien de bien transcendant là dedans.

Deux titres qui me laissent sur ma faim, deux titres qui ne ressemblent pas à du Muse. Certains diront qu’ils se renouvellent sans cesse. Ok pas de soucis la dessus. Je suis d’accord avec le fait qu’ils explorent de nouvelles pistes, de nouveaux sons mais pour ma part là, ils se sont un peu chiés dessus.

Alors bien sûr j’attendais le reste de l’album pour savoir si je m’étais trompé et si ces deux chansons n’étaient qu’une légère erreur de parcours. Et bien il se trouve que non, je ne me suis malheureusement pas trompé. Je n’ai écouté l’album qu’une seule fois. Je ne sais pas si c’est le fait de ma déception sur les deux premiers titres mais j’ai trouvé l’album sans vie, trop lent, plat, pas le Muse que j’apprécie. A part peut être Resistance qui arrive à sortir du lot …

Alors pour le moment je préfère me passer en boucle, H.A.A.R.P, le live enregistré à Wembley, là au moins je suis sûr que mes oreilles apprécient. Je vais réécouter The Resistance évidemment, parce que c’est Muse d’une part et puis je ne peux pas me faire une idée d’un album en l’écoutant simplement une fois. Il faut parfois savoir prendre du temps pour apprécier les choses.

Et bien sûr j’attends aussi avec impatience le 17 novembre car en live, c’est toujours mieux pour se faire une idée.

Si vous voulez vous faire votre propre idée c’est par ici : http://www.deezer.com/listen-2121633

Littérature

Aujourd’hui, on va parler littérature. Parce que je peux passer trois mois sans ouvrir un bouquin mais aussi parce que quand l’envie de lire me prend, je fais une descente à la Fnac et m’en dévore une ribambelle en peu de temps. Voici donc 3 livres lus récemment.

39469-gfL’amour dure 3 ans. Conseillé par R. Beigbeder que je ne présente pas. On aime ou pas. Depuis que j’ai découvert 99Francs moi j’aime. Windows on the world j’ai aimé aussi. Et l’amour dure trois ans idem.

« La troisième année, il y a une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne nouvelle : dégoûtée, votre femme vous quitte. La mauvaise nouvelle : vous commencez un nouveau livre. »

9782070375165La ferme des animaux. George Orwell. Le pitch : Une ferme en Angleterre. Les animaux en ont marre de se faire maltraiter par le propriétaire de la Ferme du Manoir. Un jour, emmenés par les cochons Boule de Neige et Napoléon, ils décident de se révolter et après avoir mis dehors Monsieur Jones deviennent officiellement les nouveaux propriétaires. Un règlement est même écrit pour régir la vie de la ferme. Il est écrit : Tous les animaux sont égaux …

« Tout deuxpattes est un ennemi. Tout quatrepattes ou tout volatile, un ami. Nul animal ne portera de vêtements. Nul animal ne dormira dans un lit. Nu animal ne boira d’alcool. Nul animal ne tuera un autre animal. »

mort-aux-consMort aux cons. Carl Aderhold. Le jour où le héros balance par la fenêtre le chat de sa voisine et que celui ci s’écrase en bas de l’immeuble, il s’aperçoit qu’en fait, les gens qui ne s’étaient jamais adressé la parole, qui s’ignoraient, commencent à se préoccuper du sort de ce pauvre chat et de sa jeune voisine. Qu’ils deviennent plus sociables en quelques sortes. Et si c’était ça qui rendait les gens meilleurs. Il décide alors de supprimer purement et simplement les chats et les chiens de son quartier. Il voit alors que cela s’améliore un peu. Quand il tue sa concierge, c’est encore mieux. Il commence à supprimer les gens qui terrorisent le quartier puis les gens qu’il l’énerve à longueur de journée, souvent pour une petite broutille. Il supprime à tout va. Il commence à élaborer une théorie. Et si c’était ça son combat : éliminer tous les cons de la terre. Parce que des cons sur terre, il y en a un paquet. Entre l’agent de l’URSSAF, le conseiller de l’ANPE, le conducteur de métro, un nombre incroyable de cons passe sur son chemin.

Il s’aperçoit vite aussi que sa femme montre également des signes de connerie …

« Contrairement à l’idée répandue, les cons ne sont pas réformables. Une seule chose peut les amener non pas à changer, mais du moins à se tenir tranquille : la peur. Je veux qu’ils sachent que le temps de l’impunité est révolu. Je compte à mon actif cent quarante meurtres de cons. Afin qu’ils ne soient pas morts pour rien, je vous enjoins de lire ce manifeste. Il explique le sens véritable de mon combat. »

L’histoire se passant à Paris et ayant eu plus ou moins affaire à un bon nombre de ces cons, ça me faisait marrer de penser que ce mec, pour un tout petit rien était capable de tuer sans remords. A la fin du livre, je regardais les gens différemment, essayant de déceler dans un regard ou une attitude, un soupçon de connerie. Mais bien sûr la comparaison avec le héros s’arrête là. Quoique que parfois certain(e)s mériteraient, non pas qu’on les supprime, mais des bonnes tartes dans la g**** pour les remettre à leur place.

Back to the 90’s

Après cette fabuleuse We Are The 90’s jeudi soir et ce vibrant hommage à notre Filip national, j’ai été happé par la nostalgie. Nostalgie de ces soirées en boîte à se déhancher sur cette musique qu’on appelait Dance, de ces séries cultes comme Beverly Hills 90210, Sauvés par le gong, Madame est servie, du total look LC Waikiki, Poivre Blanc, Chevignon, Fido Dido, Pump que je n’ai jamais eu.

Alors j’ai ressorti mes vieux cd et aujourd’hui je balance mon top 50 du meilleur du pire des musiques des 90’s qui font bouger. Un tube que tu ne retrouves pas dans la liste ? Rajoute le en commentaire !!! Et comme je suis super sympa, j’ai même fait une playlist que tu vas pouvoir te passer en boucle. Enjoy !!!

Top 50 :

Corona – The Rhythm of the night (1993)

2 Unlimited – No limit (1993)

La Bouche – Be my lover (1995)

Masterboy – Feel the heat of the night (1994)

Scooter – Move your ass (1995)

Whigfield – Saturday night (1994)

Ice Mc – Think about the way (1994)

Snap – Rhythm is a dancer (1992)

20 Fingers – Short dick man (1994)

Ace of base – All that she wants (1993)

Antiloop – In my mind (1996)

Scatman – Scatman (1995)

Culture Beat – Mr Vain (1993)

Dr Alban – Sing Hallelujah (1993)

Haddaway – What is love (1993)

East 17 – It’s alright (1993)

E-Type – Set the world on fire (1994)

Faithless – Insomnia (1995)

Floorfilla – Anthem #2 (1998)

Gala – Freed from desire (1996)

Milk Incorporated – La vache (1997)

Legend B – Lost in love (1994)

M People – Moving on up (1993)

MC Saar & The Real Mc Coy – It’s on you (1990)

Mousse T – Horny (1998)

Pepeto – Pinocchio (1992)

Phatts and Small – Turn around (1999)

Pills – Rock me (1998)

Reel 2 real – I like to move it (1994)

Robert Miles – Children (1996)

Darude – Sandstorm (1999)

Sash – Encore une fois (1997)

Stardust – Music sounds better with you (1997)

Technical Offence – Chiki chika (1993)

The Prodigy – Breathe (1996)

Underworld – Born slippy (1996)

Vengaboys – Boom boom boom boom (1998)

2Be3 – Partir un jour (1997)

Spice Girls – Wannabe (1996)

Alliage – Baila (1996)

Backstreet Boys – Everybody (1998)

Mo Do – Eins zwei polizei (1994)

Indra – Misery (1991)

Maxx – Get away (1994)

Worlds Apart – Je te donne (1996)

Aqua – Barbie girl (1997)

666 – Alarma (1997)

Da Hool – Meet her at the love parade (1996)

Daft Punk – Around the world (1997)

Dr Dre – Still D.R.E. (1999)

Un drôle de jeudi soir

Ce soir j’ai vécu deux extrêmes.

La soirée avait pourtant très bien commencé. Après une dure journée de travail, un barbecue était organisé par Fubiz au Limelight, bar situé au pied de la BNF. Au menu, saucisses frites, Mix DJ et quelques bouteilles descendues avec l’aide de Delphine. Et puis des photos tout plein comme toujours. La chance aussi de pouvoir essayer son Canon FT QL de 1966. Sérieux j’adore le bruit du déclencheur 🙂

Bref, après une soirée bien arrosée et la tête qui tourne sans pouvoir s’arrêter dans le RER, je m’en allais rejoindre les bras de Morphée pour une nuit bien méritée. Evidemment, avant d’aller me coucher, j’ai allumé mon Mac. Et c’est là que l’autre extrême a fait son apparition. Twitter, Facebook, les éditions des journaux français et américains en ligne pour être sûr de ne pas faire un mauvais rêve. Non, malheureusement.

Parce que ce mec, ce n’était et ce n’est toujours pas qu’un chanteur pour moi. Ce mec a bercé mon adolescence. Dirty Diana en 45 tours (oui à mon époque j’achetais des vinyles et alors ?) a été mon premier achat. Ont suivi Dangerous, HIStory, Thriller en cd. Dangerous sur lequel figure une chanson qui pour moi reste l’une des plus belles. « Will you be there » (http://www.deezer.com/track/866995), des choeurs incroyables au début, une mélodie qui va bien et cette promesse en toute fin « I’ll never let you part, For youre always in my heart ». A chaque fois, je chantais avec lui grâce au livret qui contenait les paroles des chansons.

Je n’ai pas pour habitude d’avoir des regrets. Pourtant ce soir, j’en ai un. Celui de ne pas l’avoir vu en concert.

Alors, comme pour compenser, je me passe en boucle ses chansons depuis que je suis rentré. Et je frissonne à chaque note. Ouais je sais c’est con mais je m’en fous. La musique fait partie intégrante de ma vie, je ne peux pas vivre sans elle. Lui tenait et tient toujours une bonne place.

Dans un mois, je rentre chez mes parents. La première chose que je vais faire ? Me passer mon 33 tours « Thriller » sur ma vieille platine disque. Ouais j’ai aussi Thriller en cd mais croyez moi, en vinyle y’a pas photo ça sonne carrément mieux. Et puis je me regarderais peut être Thriller, Ghosts ou HIStory World Tour aussi.

Bon allez, il est plus de 4h du mat’, je termine tout juste le disque 2 de History, Past, Present and Future. Demain à mon réveil, tout ceci ne sera qu’un mauvais rêve. Tout le monde sait que les rois ça ne meurt pas hein ?