A voir ou à revoir

Quelques films, plus ou moins récents, sur lesquels j’étais passé à côté et que je vous conseille.

Polisse

L’histoire : Le quotidien des policiers de la BPM (Brigade de Protection des Mineurs) ce sont les gardes à vue de pédophiles, les arrestations de pickpockets mineurs mais aussi la pause déjeuner où l’on se raconte ses problèmes de couple ; ce sont les auditions de parents maltraitants, les dépositions des enfants, les dérives de la sexualité chez les adolescents, mais aussi la solidarité entre collègues et les fous rires incontrôlables dans les moments les plus impensables ; c’est savoir que le pire existe, et tenter de faire avec… (source AlloCiné)

A voir : Parce que JoeyStarr. Parce que Marina Foïs. Parce que très bonne histoire et bon développement des personnages. Parce qu’on ne s’ennuie pas une seconde. Parce qu’on a l’impression d’être dans la réalité. Parce on reste scotché devant cette fin.

Zodiac

L’histoire : Zodiac, l’insaisissable tueur en série qui sévit à la fin des années 60 et répandit la terreur dans la région de San Francisco, fut le Jack l’Eventreur de l’Amérique. Prodigue en messages cryptés, il semait les indices comme autant de cailloux blancs, et prenait un malin plaisir à narguer la presse et la police. Il s’attribua une trentaine d’assassinats, mais fit bien d’autres dégâts collatéraux parmi ceux qui le traquèrent en vain… (source AlloCiné)

A voir : Parce que San Francisco. Pour l’histoire vraie. Parce que les années 70. Parce que la tension dans tout le film. Parce que la relative facilité avec laquelle le serial killer tue ses victimes. Parce que la scène du lac. Parce que Jake Gyllenhaal Mark Ruffalo et Robert Downey Jr.

Le Pianiste

L’histoire : Durant la Seconde Guerre mondiale, Wladyslaw Szpilman, un célèbre pianiste juif polonais, échappe à la déportation mais se retrouve parqué dans le ghetto de Varsovie dont il partage les souffrances, les humiliations et les luttes héroïques. Il parvient à s’en échapper et se réfugie dans les ruines de la capitale. Un officier allemand, qui apprécie sa musique, l’aide et lui permet de survivre. (source AlloCiné)

A voir : Parce que Adrian Brody. Parce que Roman Polanski. Parce que ce moment où il se retrouve face à cet officier allemand puis face à ces compatriotes qui veulent le tuer. Parce qu’il y avait des gens bien aussi au milieu de toute cette cruauté.

The Hunger Games

L’histoire : Chaque année, dans les ruines de ce qui était autrefois l’Amérique du Nord, le Capitole, l’impitoyable capitale de la nation de Panem, oblige chacun de ses douze districts à envoyer un garçon et une fille – les “Tributs” – concourir aux Hunger Games. A la fois sanction contre la population pour s’être rebellée et stratégie d’intimidation de la part du gouvernement, les Hunger Games sont un événement télévisé national au cours duquel les tributs doivent s’affronter jusqu’à la mort. L’unique survivant est déclaré vainqueur… (source AlloCiné)

A voir : Parce que c’est divertissant. Parce que c’est un bon remake de Battle Royale. Parce que l’histoire et le concept sont vraiment cool. Parce que l’héroïne est vraiment sympa.

The Royal Tenenbaums

L’histoire : Chez les Tenenbaum, les enfants ont toujours été des génies. Tout jeunes, Chas était déjà un maître de la finance, Margot une dramaturge exceptionnelle et Richie un joueur de tennis hors pair. Mais un jour, Etheline, leur mère, demande le divorce. Elle ne supporte plus le caractère égoïste de Royal Tenenbaum, son mari. Cette crise familiale a une influence négative sur le développement personnel de leurs progénitures… (source AlloCiné)

A voir : Parce que Wes Anderson. Parce que The Darjeeling Limited et Moonrise Kingdom c’est lui aussi. Parce que Gwyneth Paltrow. Parce que Ben Stiller, ses deux mômes, son jogging et son obsession de la sécurité. Parce que Gene Hackman et Anjelica Huston. Parce que Bill Murray. Parce que toute la famille est complètement barrée. Parce que Hey Jude. Parce que l’histoire et les personnages. Parce que Richie Tenenbaum en Björn Borg.

La Classe Américaine

L’histoire : Des extraits des films Warner Bros sont montés et doublés à “leur manière” par des acteurs français : George Abitbol, “l’homme le plus classe du monde” meurt en prononçant les mystérieux mots “Monde de merde”. Les journalistes Dave, Peter et Steven mènent l’enquête… (source AlloCiné)

A voir : Parce que ce film est un petit bijou de drôlerie. Parce que le montage et le doublage sont énormes. Parce George Abitbol il a vraiment une putain de classe. Parce que le duo Peter et Steven. Parce que les répliques cultes. Parce que “Monde de Merde” ! Parce que “le train de tes injures roule sur le rail de mon indifférence”. Parce que “J’aime pas trop les voleurs et les fils de pute”. Parce que “ce flim n’est pas un flim sur le cyclimse. Merci de votre compréhension”.

Calacas au Théâtre Equestre Zingaro

Le mois dernier, je me suis rendu au Théâtre Équestre Zingaro à Aubervilliers. Ça faisait quelques semaines que cette affiche rouge avec un squelette dessus m’intriguait dans le métro et j’ai décidé un soir de voir ce qu’il en était. Et bien figurez-vous que je n’ai pas été déçu. Comme quoi la curiosité n’est pas toujours un vilain défaut :p

Zingaro (tzigane en italien) c’est avant tout Bartabas, fondateur du théâtre Zingaro et de l’Académie du spectacle équestre de Versailles. Depuis 1985, il mêle dans ses spectacles art équestre, musique, danse et comédie pour créer ce qu’il appelle : le théâtre équestre.

   

Rendez- vous était donc pris ce soir là au Fort d’Aubervilliers qui depuis 1989 accueille un grand chapiteau de bois, un restaurant, des écuries, des manèges et des habitations pour toute la troupe. Après un accueil au restaurant, il est l’heure de partir vers le théâtre de bois à une cinquantaine de mètres de là. Une fois à l’intérieur, je passe sur des passerelles pour me rendre à ma place. Sous mes pieds, les box et les chevaux qui vont faire le spectacle ce soir. Accrochés aux murs, des squelettes pour mettre tout de suite dans l’ambiance. Après être passé sur une piste de sable (que les chevaux emprunteront tout à l’heure) je trouve ma place avec une belle vue sur la scène, enfin les scènes. Pas de gestes brusques nous prévient-on (pour ne pas effrayer les chevaux) et impossible de sortir une fois le spectacle commencé.

Les lumières s’éteignent. La musique commence. Un mélange de musique tzigane, des Balkans, d’Amérique Centrale. Les costumes me font tout de suite rentrer dans l’esprit de la fête des morts au Mexique. Ça tombe bien c’est le thème du spectacle.

Je ne vais pas vous raconter en détails le spectacle car c’est beaucoup mieux de le vivre en vrai mais j’ai trouvé les différents tableaux magnifiques. Sur la scène principale, les squelettes qui sur leurs chevaux se lancent dans le vide et virevoltent dans les airs en vous frôlant puis remontent sur leur monture sont impressionnants. Les chevaux sont tous plus beaux les uns que les autres (ouais non en fait y’en avait un blanc avec des tâches noires qui était vraiment plus beau que les autres), leurs costumes ont été créés avec autant de soins que les costumes des humains.

   

Sur la scène circulaire en hauteur derrière nous, les chevaux passent au galop, des coups de fusils se font entendre. Le clou du spectacle et le moment magique, l’entrée de différents carrosses aux couleurs vives (un carrosse mortuaire, des pompiers, un bar, un food truck) qui passent à vive allure avant de disparaitre non sans avoir fait une bonne quinzaine de tours. Les artistes, à visage découvert enfin, arrivent alors pour le salut final sous les applaudissements d’un public conquis.

Seul petit bémol : j’ai trouvé les intermèdes musicaux et dansés drôles mais un peu trop longs. Excepté ce gars looké en Michael Jackson qui fait du Moonwalk sur la piste de sable. Respect.

Calacas au Théâtre Équestre Zingaro d’Aubervilliers c’est jusqu’au 26 février 2013, les mardis, vendredis et samedis à 20h30 et les dimanches à 17h30.

Zingaro

West Side Story au Théâtre du Châtelet

Pour mon anniversaire on m’a offert West Side Story en avant première au Théâtre du Châtelet. Revue.

West Side Story ?

West Side Story est un drame musical américain inspiré de Roméo et Juliette et créé en 1957 à Broadway. Léonard Bernstein à la musique et Jerome Robbins à la chorégraphie et à la mise en scène. Quatre ans plus tard en 1961, le même Jerome Robbins accompagné de Robert Wise dirigera le film musical du même nom avec Natalie Wood dans le rôle titre.

L’histoire se déroule à New York au milieu des années 50. Deux bandes rivales s’affrontent pour contrôler les rues. Les Sharks, descendants d’émigrés Porto Ricains et les Jets, jeunes de la classe ouvrière blanche. Un jour, Tony, ami du chef des Jets Riff, rencontre Maria, la sœur de Bernardo, le chef des Sharks. Et c’est là que tout se complique …

Le spectacle dure 2h avec un entracte de 20 minutes après 1h15 de show. Perso, j’étais bien dans le truc, dans l’histoire et j’ai eu du mal à me remettre dedans, surtout pour 45 petites minutes. Mais j’imagine que les artistes ont besoin d’un peu de temps pour récupérer. Il est en version originale sous titrée, ce qui est quand même vachement mieux qu’un spectacle avec des chansons traduites il faut l’avouer (cf Mamma Mia que je n’ai pas vu mais dont j’ai eu quelques échos).

Connaissant bien le film et 3 ou 4 chansons clés pour l’avoir vu de nombreuses fois, je n’ai pas été déçu de cette version chantée et dansée. La mise en scène est simple mais efficace tout comme les décors avec seulement les célèbres escaliers d’immeubles New Yorkais et quelques fonds qui changent au fur et à mesure de l’histoire.

On retrouve les chansons phares de ce drame musical, America en tête, interprétée pour l’occasion uniquement par les filles des Sharks (alors que les hommes chantent aussi dans la version filmée). Les artistes ont tous de très belles voix, notamment Maria qui interprète magnifiquement I feel pretty et Tony avec sa fameuse sérénade Tonight.

En résumé, un classique de Broadway très bien réalisé, de bons artistes, la jolie musique de Bernstein, une très très bonne soirée au Châtelet !

West Side Story c’est au Théâtre du Châtelet jusqu’au 1er janvier 2013, les mardis, mercredis, jeudis et vendredis à 20h et les samedis et dimanches à 15h et 20h. Le spectacle affiche complet mais il reste des places à visibilité réduite au guichet du théâtre ou par téléphone. Renseignez-vous !

Théâtre du Châtelet

The Rocky Horror Picture Show au Studio Galande

Aujourd’hui, je vais vous parler de la séance de cinéma à laquelle j’ai participé, celle du Rocky Horror Picture Show au Studio Galande. Alors pour les incultes, c’est quoi le Rocky Horror Picture Show ?

C’est un film musical américain sorti en 1975 et adapté de la comédie musicale de Richard O’Brien, The Rocky Horror Show créée à Londres en 1973. C’est un hommage aux films de science fiction, d’horreur et de série B.

C’est quoi le pitch ?

Après le mariage de deux de leurs amis, Brad et Janet, deux jeunes gens bien comme il faut, tombent en panne par une nuit d’orage et se réfugient dans un château. Là ils sont accueillis par tout un tas de personnages loufoques et par le maître des lieux, le Dr. Frank-N-Furter, sorte de Dr Frankenstein, qui s’apprête à donner vie à sa créature…

Voilà pour la mise en bouche.

Pourquoi un film qui date de 25 ans et pourquoi un cinéma le diffuse ?

Le film a connu très peu de succès à sa sortie. Petit à petit, des fans sont apparus, connaissant les répliques par cœur, mimant les scènes dans la salle… Depuis cette époque, le Studio Galande à Paris est le seul cinéma en Europe à le programmer toutes les semaines, deux fois par semaine. Je suis donc allé à l’une de ces séances. Impressions.

Alors déjà, le Rocky Horror Picture Show, il faut t’y préparer avant. Au cinéma, on te demande de rapporter soit du riz, soit de l’eau. Tu vas très vite comprendre pourquoi. La file d’attente est longue, très longue. Tu es accueilli par la troupe des Irrational Masters qui va faire le show ce soir. Ils portent tous les costumes des personnages du film.

Tu es installé dans la salle puis quelques recommandations plus tard, le film débute. La troupe commence à reprendre les dialogues, rajoutant des répliques, montrant des pancartes, mimant des gestes… Vient le moment du mariage. Tu sors le riz et tu balances. Oui oui dans la salle de cinéma. Puis c’est au tour de l’orage d’arriver. L’eau ruisselle sur les fauteuils. L’immersion est totale. Puis tu te lèves comme tout le public et tu danses le Time Wrap en même temps que les protagonistes du film.

Au fur et à mesure que l’histoire avance, la troupe des Irrational Masters fait de plus en plus participer le public… mais chut, si tu veux vraiment savoir ce qui se passe dans cette salle de cinéma, achète un billet et file voir cet énorme show ciné. C’est tous les vendredis soir à 22h10 au Studio Galande, 42 rue Galande, Paris 5e.

Studio Galande

Les Irrational Masters

Vendredi cinéma : Taxi Driver (1976)

Travis Bickle : Faster than you, you fuckin’ son of a–

I saw you comin’, you fuckin’ shit-heel.

I’m standin’ here. You make the move.

You make the move.

It’s your move.

Don’t try it, you fuck.

You talkin’ to me?

You talkin’ to me?

You talkin’ to me?

Then who the hell else are you talking– You talking to me?

Well, I’m the only one here.

Who the fuck do you think you’re talking to?

Oh, yeah?