Dessine-moi un parisien

Dessine moi un parisien… ou l’art de se moquer des petits travers de cette population si particulière (dont je fais partie … enfin quand ça m’arrange évidemment) qu’on aime détester.

Olivier Magny, l’auteur, lui même parisien, croque avec humour et auto-dérision (oui le parisien aime se moquer de lui même, c’est ce qui le rend supérieur au Français moyen), tout ce qui fait la vie, les petites habitudes, le langage des parisiens, ses relations avec la province, etc. En terminant chaque chapitre par un conseil utile et un parlez parisien qui vous permettra tout de suite d’en reconnaitre un dans la rue.

J’ai lu ce livre d’une traite dimanche et je me suis marré du début à la fin. C’est très fin, ça se moque très bien des parisiens, c’est hyyyyppperr sympa. Bon par contre, sur environ 1 chapitre sur 4, je me suis exclamé : merde c’est moi ça !!! Je devrais peut être commencer à m’inquiéter 🙂

Petits morceaux choisis :

Trois critères conditionnent la coolitude à Paris : posséder un iPhone, porter des Converse et manger des sushis. A Paris, aimer la cuisine japonaise n’implique rien d’autre que d’apprécier les sushis. Cet emballement atteint son apothéose avec la découverte de la rue Saint-Anne.

De nos jours, le Parisien affichera sur son mur, sur son frigo ou dans ses toilettes une photo de Robert Doisneau. Le choix de la photo affichée sera un indicateur sûr de caractérisation sociale. Le bas de la hiérarchie est à l’évidence le plus connu de ses clichés : Le Baiser de l’Hôtel de Ville. Toutes les adolescentes parisiennes possèdent une reproduction de cette image.

A Paris, il n’est pas nécessaire de tenter de différencier les Asiatiques. Ils sont tous chinois.

Dessine-moi un parisien, Olivier Magny, Ed. 10/18