Un dimanche avec Monsieur -M-

Un dimanche comme on aimerait en avoir plus souvent.

Ce dimanche 23 mai, nous avions rendez-vous avec mon frère à l’Olympia. Deuxième concert de -M- pour lui, ayant travaillé pour lui sur la date d’Angers en mars dernier. Deuxième concert de -M- pour moi, l’ayant vu à Angers pour la tournée “Qui 2 nous 2” en 2004. Mais troisième rencontre avec -M- pour nous deux, ayant assistés au Divinidylle Tour de Vanessa Paradis en 2007 toujours à Angers (Matthieu accompagnait la demoiselle à la guitare). Autant vous dire que nous étions un peu excités à l’idée d’assister de nouveau à l’un de ses shows.

Parce qu’un concert de Matthieu Chédid, c’est un peu plus qu’un simple concert. Un concert de Matthieu Chédid, c’est de la bonne humeur, du bon karma, beaucoup de respect, des mises en scène hallucinantes, des solos de ouf, de la guitare en veux tu en voilà, de belles histoires mais avant tout un showman exceptionnel au grand coeur.

Une première partie absolument fabuleuse. Elle s’appelle Irma et a été produite par MyMajorCompany. Un mélange de pop, de soul et de folk, uniquement mené par le son de sa voix et de sa guitare. Le public apprécie puisqu’il en redemande. Irma est aux anges. Elle reprend Michaël Jackson, ABC puis Gnarls Barkley … Crazy … acoustique … waoohhh.

Et puis le moment tant attendu arrive enfin après l’entracte. Nous allons revoir -M-.

Un décor tout blanc, qui m’a tout de suite fait penser au Korova Milk Bar d’Orange Mécanique (sans tous les mannequins en cire évidemment). Ca doit être ce côté noir et blanc sans doute. Bref.

Entouré de son frère Joseph, de sa sœur Anna, du batteur aux pieds nus j’ai nommé le grand Cyril Atef, d’Élise Blanchard, de Pierre Cohen et Pierre Boscheron, -M-, entre sur scène, affublé d’une perruque qui rappelle bien évidemment le personnage qu’il s’est créé.

-M- @ Olympia

-M- @ Olympia

L’ambiance est électrique, ça bouge dans tous les sens dès le début. Très vite ça sonne faux. Non pas la musique, “ça sonne faux” est le titre d’une chanson de son dernier album qui dure 1min34. Bon et bien là elle aura duré au moins 10 minutes. -M- aime les silences. Et que le public soit 500 ou 5000 il arrive toujours à en obtenir un. C’est beau un Olympia sans un bruit. Mais très vite ça repart, -M- disparaît et réapparaît au premier étage, guitare à la main et se balade parmi les spectateurs, se penchant, sa guitare dans le vide. Il redescend et traverse la foule dont je fais partie. Il passe à >-ça-< de moi !!!!

Joseph, quant à lui se réapproprie complètement le complexe du corn flakes, arrivant déguisé en Captain America, balançant des céréales dans le public et finissant en boxer Superman. Classe.

-M- se défait de sa perruque et retrouve ses vrais cheveux. -M- est mort. Matthieu Chédid est né.

La bonne étoile, en duo avec sa soeur Anna qui l’aura remarquablement interprétée et Machistador qui donnera le temps d’une chanson des couleurs à la scène toute blanche de l’Olympia clôtureront cette première partie. Macho macho machistador macho macho j’adoooore !!!!

Les rideaux baissés, Matthieu revient, seul à la guitare pour un medley d’anciennes chansons. Le mec hamac, Onde sensuelle (dédicace à celle qui se reconnaîtra), Ma mélodie. Mama Sam réchauffe les esprits et faire revenir tous les musiciens. Amssétou nous fait danser, tandis que de nombreux enfants du public, montent sur scène pour l’accompagner. Dans la salle, chacun prend son voisin par la main et tout le monde se transmet de bonnes vibes. Voilà c’est ça que j’aime dans les concerts de Monsieur -M-.

Le concert touche à sa fin. Joseph est au piano. Matthieu au chant pour Lettre à Tanagra.

Je t’embrasse -M-

-M- @ Olympia

Charlie, Barbat et Manga sont dans un bateau

Oui je sais, certaines (et je ne les nommerais pas) aimeraient que ce soit Charlie qui tombe à l’eau et qu’elle se noie et bon débarras parce qu’avec ses manières, ses positions alambiquées sorties d’on ne sait trop où et son ergocentrisme (BBBBB POWAAAA) elle leur a gâché leur soirée. Bah moi non, j’ai pas trouvé 🙂

Bon trêve de galéjades, fin avril, accompagné de Delphine, Céline et Clémence (ouais je sais moi aussi je me dit que j’ai grave de la chance de passer des soirées avec autant de filles), je suis allé au café de la danse pour écouter chanter Charlie. Qui ? Charlie. Ah tu veux dire Charlie Winston ? Non Charlie tout court espèce de $ù**%€**$ !!!! Bon Charlie, c’est une chanteuse française et son truc le plus connu c’est ça : le sapin. Mais elle a aussi d’autres chansons que j’aime bien comme : Menteur, La tête dans les nuages

Bref, rendez vous était fixé à 19h pétantes devant l’Opéra Bastille, la salle étant assez petite et les places non numérotées. Céline attendait déjà quand je suis arrivé à 19h02 (oui je tenais à le préciser c’est pas souvent que j’arrive à l’heure). 5 min, 10 min, 15 minutes plus tard, Delphine et Clémence nous ont rejoint. Direction le concert. Nous attendrons (sous la pluie 10 minutes) Clémence qui, prise d’une envie soudaine de manger, dévalisera la moitié d’un magasin sur le chemin.

Les lumières s’éteignent. C’est la première partie. Un gars entre en scène. Il se prénomme Barcella. A mi chemin entre hip hop, slam, chanson humoristique, il m’a bluffé pendant tout son set. Des textes empreints de nostalgie pour cette chanson dont j’ai oublié le titre, d’amour entre une feuille et un stylo mais le must du must reste quand même La Queue de Poisson (absolument pas autobiographique je tiens à le préciser).

Puis vient le tour de Charlie. C’est vrai qu’elle enchaîne chanson sur chanson, que l’échange avec le public est plus que limité, qu’elle fait son truc et puis basta. Mais bon elle chante bien et le temps de quelques chansons (les trois ou quatre découvertes sur deezer en fait) elle réussit à me faire évader loin, loin, loin, la tête dans les nuages. C’est chouette dans les nuages, on est comme dans d’la crème …

Le lendemain, retour à Bastille où j’avais rendez vous avec ma cousine et son chéri pour dîner. un mois qu’on essayait de se caler cette soirée. Mais ça valait le coup d’attendre vu le restaurant. Le Barbat, rue de Lappe. Un restaurant corse. Déco et ambiance sympa mais beaucoup beaucoup de monde. J’ouvre la carte. Merde j’ai pas pris corse au lycée comment je fait. Je ferme les yeux et je choisis au hasard. Naaaaan je déconne la majorité du menu est traduit en français. Je me laisse tenter par l’agneau au romarin, à l’ail et ses pommes de terres sautées. Arrosé d’un vin rouge qui a bien pris le soleil de la Méditerranée. Un délice. L’attente est longue avant de pouvoir prendre la carte des desserts et on s’impatiente. Mousse de miel, crumble spéculos et figues feront oublier tout cela. Une adresse de plus dans mes restos parisiens favoris.

Changement de décor et de continent le lendemain soir. Direction le pays du soleil levant. J’ai rendez vous avec Céline et Eric à l’Olympia pour les Manga Party Awards. Céline a gentiment pu m’obtenir une place dans l’après midi. Manga Party Awards ? Kézako ? Moi non plus je vous rassure je ne savais pas à quoi m’attendre quand je me suis installé dans un des mythiques fauteuils rouges de cette salle de concert parisienne.

Pour faire simple, c’était une remise de prix organisée en collaboration avec myspace pour élire le meilleur dans chaque catégorie (film, série tv, jeu vidéo, anime, générique tv …), remise entrecoupée de défilés de cosplay, de sets musicaux de groupes de gothic-punk-rock-metal japonais et d’un karaoké final. Autant sur la musique j’ai eu beaucoup de mal à m’accrocher, autant j’ai adoré les deux défilés de cosplay. Je retiendrais surtout ce couple de Princesse Amidala et Anakin dansant sur un medley hallucinant passant du twist au rock et à Mickaël Jackson. Et puis j’ai bien évidemment chanté (hurlé ?) lors du karaoké géant sur les génériques de cat’s eyes (signé signé cat’s eyes), Bioman (te voilà les forces avec toi tu feras la loi toujours tu vaincras), regrettant cependant un trop grand nombre de génériques en version originale. Et moi à part pour commander des sushis, j’y connais rien en japonais :p

The Noisettes à La Boule Noire

Grâce à TriBeCa, j’ai assisté jeudi soir à mon premier concert à la Boule Noire. Et quel concert.
The Noisettes, un trio londonien que j’ai découvert en début de semaine grâce à leur myspace. Et même si mon iMac est assez fidèle niveau son, je dois dire qu’en live, ce groupe déchire encore plus.

Une première partie animée par The Rodeo, du pop folk américain qui passe bien et qui m’a permis de me régler niveau photo pour la tête d’affiche. La salle est assez sombre (normal pour un concert vous allez me dire) et les éclairages pas idéales pour les portraits. Enfin bon, je m’en suis bien sorti je pense.

The Noisettes The Noisettes

30 minutes plus tard, The Rodeo quitte la scène. Je profite du mini entracte pour me faufiler avec Céline au plus près de la scène. Là, bien installé, j’attends avec impatience l’arrivée de Shingai Shoniwa. La musique débute et la panthère black entre en scène.
Une voix à tomber qui résonne dans toute la salle. Et des jambes, des jambes interminables …
D’ailleurs, elle ne met pas de temps à les faire bouger, emmenant avec elles tout son corps, sautant d’un bout à l’autre de la scène, jouant avec le batteur, s’accrochant au plafond …

L’ambiance est survoltée, The Noisettes c’est de l’énergie à l’état brut. Shingai saute alors de la scène et traverse le public pour se retrouver au milieu de la salle pour une chanson. L’ambiance devient alors plus calme mais est de courte durée. Dès son retour sur scène, elle remet le feu à La Boule Noire. Le concert se termine après un rappel sur la reprise de “Children of the revolution”.

Les lumières se rallument. Il me faut quelques minutes pour reprendre mes esprits et comprendre qu’il n’y a plus aucun bruit. Mes oreilles elles ne sont pas de cet avis. Elles jouent encore “Don’t upset the rhythm” et la font résonner dans ma tête. Pour mon plus grand bonheur.

The Noisettes The Noisettes

Mes photos du concert
Les photos de Céline
Les photos de David

So I start a revolution from my bed

11 ans que j’attendais ce moment. Depuis ce jour de novembre 1997 ou, pourtant billet en poche, le pire était survenu. Les routiers avaient décidé de faire grève et de bloquer le pays, obligeant Oasis a annuler les concerts de leur tournée (un seul concert avait eu lieu à Lille). Depuis, ils n’étaient jamais repassé par Angers et je ne m’étais jamais déplacé pour les voir ailleurs. Jusqu’à hier.

Oasis à Bercy, ça donne envie forcément. Mon billet était réservé depuis quelques mois déjà. Et enfin, le jour tant attendu arrive. Et là c’est le drame, ou presque car Liam a une réputation qu’il sait tenir à merveille. Liam est un beau branleur. Arrivé avec nonchalance sur scène, ne quittant jamais sa parka kaki de tout le concert, il n’hésite pas à massacrer et à faire tomber son micro à grands coups de tambourin. Erreur. Gros problème de son. Le groupe quitte la scène sous les huées. Quelques minutes plus tard, deuxième problème, le micro de Liam ne semble plus fonctionner, on ne l’entend plus chanter. Bouuuuuuhhh. Il nous prévient avec des “fuckin'” tous les trois mots que si ça se reproduit il se tire. Heureusement pour nous, aucun incident ne se reproduira même quand Liam s’acharne sur son micro.

Un peu déçu par la prestation, je m’attendais à mieux venant d’un groupe comme Oasis. Heureusement, des morceaux mythiques comme wonderwall ou une version acoustique de don’t look back in anger par Noël Gallagher ont relevé le niveau.

Because maybe
You’re gonna be the one that saves me ?
And after all
You’re my wonderwall

Manu c’est vraiment un mec cool !

Manu Larrouy est un mec “à la cool”. J’ai pu le vérifier jeudi soir.

Invité par le nuage des filles au concert privé acoustique de ce toulousain de naissance mais parisien d’adoption, j’avais rendez vous à 20h ce jeudi au studio Uppereast dans le 20ème arrondissement.

Arrivé un peu en avance, j’ai été chaleureusement accueilli par toute l’équipe en plein derniers préparatifs. Armé de mon tout nouveau joujou, j’ai commencé à mitrailler la salle encore vide tout en sirotant un jus d’orange. Serrage de main et grand sourire de Manu qui s’en va se préparer. Ouais il est cool je vous l’avais pas dit encore.

Petit à petit, la salle se remplit. Je m’installe dans un canapé, prêt à écouter le monsieur chanter. Accompagné d’un violoncelliste, il arrive avec sa guitare. Il enchaîne ses morceaux tranquillement, nous racontant quelques anecdotes sur la préparation de l’album, sur la création des visuels de la pochette et du livret qui sont projetés sur grand écran.

Le temps passe vite, trop vite. On arrivé déjà à la fin du concert. Chose promise, chose due. Direction le bar pour un verre “à la cool”. Champagne et petits toasts me font trop de bien vu que je n’avais même pas dîné. On a aussi le droit à un cd/dvd et un badge. Trop cooooool.

Le temps d’échanger quelques mots pendant une dizaine de minutes avec Manu et son manager, de faire quelques jolies photos, il est déjà l’heure de rentrer à la maison.

Je m’endors avec l’air de sa chanson dans la tête. Une merveilleuse soirée “à la cool”.

Concert Manu Larrouy 12/02/09 Concert Manu Larrouy 12/02/09

Manu Larrouy

Uppereast Studio

Le nuage des filles