Spring is back !

Après un merveilleux samedi ensoleillé à bruncher, warholiser et rigoler (les photos ici), un samedi soir au ciné pour voir Gran Torino et un dimanche matin à glandouiller comme il se doit, j’ai eu envie de voir à quoi ressemblait le jardin d’acclimatation.
Motivation. Ni une ni deux je prends mon réflex et hop je pars à l’autre bout de Paris.
Et là premier constat : Neuilly ça pue le fric. Bref, je me fraye un passage entre les Porsche Cayenne et autres coupés SLK et me voilà arrivé devant l’entrée du jardin. La visite commence bien. Des poèmes sont affichés sur de grands panneaux à l’occasion du printemps des poètes. Je m’arrête 5 minutes pour en lire quelques uns.
Je continue mon trajet vers le jardin de Séoul. Une porte, des bambous, un pont de bois. Je me croirais presque en Asie dis donc. Sauf que le manège à côté et les gens mal élevés me rappellent que je suis bien à Paris.

Envie d'Orient

Envie d'Orient

Je décide d’aller voir les animaux. Et là je tombe sur l’enclos d’un ours brun. Et quel ours brun. Pauvre ours brun devrais-je dire. Cela me fait penser à la chanson de Bénabar avec le lion du zoo de Vincennes. Sauf que là c’est un ours énorme. Il ne bouge pas de sa tanière, le corps en dedans, la tête au dehors. Il n’a pas l’air bien. Enfermé 365 jours par an dans ce petit enclos, à deux pas de la route et de la pollution automobile. On a rêvé mieux comme vie. Vraiment j’ai de la peine pour lui. Il serait mieux avec ses congénères (oui sauf que maintenant c’est trop tard, va remettre un ours apprivoisé en pleine nature toi pffff).
Bon je continue vers les animaux de la ferme. Horreur. A se demander s’ils s’occupent vraiment des animaux. Je comprends que les petits parisiens n’y connaissent rien à la vie de la ferme si la seule vision qu’ils en ont est celle du jardin d’acclimatation. Toutes les bêtes sont parquées, on peut à peine les approcher. C’est vrai que quand j’étais plus jeune, chez un agriculteur ami de mes parents, j’avais l’habitude de boire le lait tout chaud directement sorti des pis de la vache. Ou encore, me balader au milieu de kangourous en liberté totale est quelque chose de faisable par chez moi donc bon quand je vois ça ici à Paris, ça me laisse un goût amer dans la bouche.
Je sors vite fait du jardin, super déçu et me dirige vers la Défense toute proche pour shooter l’arche et les tours.
Là, comme par magie, au milieu du verre et du béton, le printemps est revenu.

Spring is in the air

Do the L.E.N.S.E

Samedi 7 Mars, 14h et des poussières, Le Studio SFR, quartier de La Madeleine : 300 photographes attendent le top départ de la Lense Party #13 qui sera donné par Lâm. J’en fais partie.

Notre équipe, la Royal Team Lense Deluxe, composée de Delphine, Leslie, Pierre et moi-même est fin prête à shooter dans tous les sens et à se creuser les méninges pour répondre aux quatre thèmes proposés tout au long de l’après midi par l’équipe de Lense.fr. Fin prête ? Nooooon pas encore. Avant de débuter le périple, il est préférable de recharger ses batteries. Nous commençons donc par décapsuler une bière, histoire de nous mettre en forme. Et puis le premier thème n’est pas encore tombé, on a le temps.

Direction Pigalle pour commencer avec le premier thème “Paris, ville historique, regard moderne”. Quelques clichés plus tard, pause mcdo pour Delphine qui s’engloutira un hamburger en moins de deux. Nous décidons de remonter vers le Sacré Coeur. C’est là que nous prendrons finalement la photo de ce premier thème (ici). Nous arrivons place du tertre. Le deuxième thème vient de tomber : “Libre et connectés”. Après de nombreux essais infructueux reliant écouteurs, oreilles, serrure, Delphine et Leslie, nous continuons plus loin. Les escaliers de cette petite place dont je ne connais pas le nom seront notre terrain de jeu (ici). Attendant le troisième thème, nous en profitons pour écouter la superbe voix de cet homme et squatter un instant le mur des “Je t’aime”.

Soul is the goal

Waiting for Prince Charming

Nous prenons la direction de Barbès ou les filles ne peuvent s’empêcher de faire les boutiques. Comme si on n’avait que ça à faire. Euhhhh oui vu qu’on attend toujours le troisième thème. Justement il arrive : “Urbain, Technologique, Humain”. OMG !!!! Vas y comment veux tu shooter ça. Quelques photos comme ça sur le boulevard

Urbain Technologique Humain

Duo de choc

et là, grâce au pied magique de Leslie, nous entrons dans une cour privée, sous un porche, l’endroit idéal pour faire du light painting. Ca tombe bien, c’est le thème de la journée. Les trépieds sont sortis, les appareils photos réglés (merci Leslie) : la séance peut commencer. C’est ici que nous prendrons les photos des deux derniers thèmes (ici et ici pour “Des télephones + des appareils photo = du LightPainting”) avant de nous faire déloger par des cons qui n’ont jamais du mettre un pied chez Vuitton 🙂

Retour à 19h au Studio SFR. Nous sommes les premiers. Nous sélectionnons nos quatre photos puis sommes invités à enfin entrer au Studio. Les autres groupes arrivent petit à petit. Alcool, petits fours (enfin un petit four que j’ai pu choper), séance light painting, détour par les toilettes démentes du Studio. Puis vient le moment des résultats. C’est l’équipe “6×9=42 en base 10” qui sortira vainqueur de ce concours. Bravo !!! Alcool, retour toilettes et une dernière séance light painting avec Leslie et Marko_93 finiront cette soirée en beauté.

Cheers

Moshi Moshi

Un quick vite fait à Saint Lazare et il est temps de rentrer. J’ai perdu mes deux pieds, je n’ai plus de dos mais ça va, je me sens bien. Heureux d’avoir participé à ma première Lense, d’avoir appris des trucs en photo et d’avoir shooté Paris avec la Royal Team Lense Deluxe qui déchire grave sa mère quand même !!!!!

And you know what ? I’m a real Lenser now !!!

C’est beau une ville la nuit

Hier soir, j’avais rendez-vous avec Elle. Elle qui depuis 10 mois maintenant m’inspire, me fait vivre, me donne sans compter, me fait rire, sourire, m’émerveille, me fait réfléchir.

Hier soir, j’avais rendez-vous avec Elle. Mais je n’étais pas seul. Nous étions une vingtaine à avoir pris le même rendez-vous pour la voir. Il y avait entre autres Damien, Shamir, Leslie, Viinz, Delphine, Franck, Richard, Osmany

Et pour mieux la voir, nous sommes montés tout là haut, à 210 mètres pour être exact. Tout là haut sur la tour Montparnasse. Une vue imprenable sur Elle. Froid mais imprenable. Venteux mais imprenable. Une vue à 360°.

Des shoots dans tous les sens. La tour Eiffel, les Invalides, l’Hôtel de ville au loin. Attendre que le faisceau lumineux de la tour revienne pour appuyer sur le déclencheur, la transformant alors en un phare, sans bateaux à guider (un phare pour âmes égarées ?).

N’ayant plus ni doigts, ni orteils, décision fut prise de redescendre. Nous sommes alors partis nous réchauffer et nous restaurer au flam’s, autour de succulentes flamk flammchuk oui enfin vous savez les tartes alsaciennes làààà.

Je ne sais pas vous mais j’ai remarqué que le temps passait plus vite quand on se sentait bien, quand on passait du bon temps alors que non le temps est le même. 20 minutes seront toujours 20 minutes et 1h sera toujours 1h. Oui bah en attendant, il était 1h quand je suis arrivé à Châtelet et évidemment le service de mon cher RER aDoré était terminé. Qui c’est qui s’est encore tapé la ligne 8 et 20 minutes de marche pour rentrer chez lui ? C’est bibi !!!!

Bon, je ne regrette pas, j’ai passé une excellente soirée, rencontrés des gens sympathiques, appris des choses, reçu des conseils avisés. Tout ce que j’attendais de cette soirée en fait. A quand la prochaine sortie ?

Paris depuis la tour Montparnasse Comment exprimer ce que la nuit m’inspire
Ce qu’elle nous suggère et ce qu ‘elle respire
Ce moment d’obscurité qui met en lumière nos fissures
L’ambiguït
é en manteau noir, la nuit fait peur, la nuit rassure

La nuit – Grand Corps Malade

schmap !!!

Mail reçu ce soir sur flickr 🙂

Ce n’est pourtant pas la meilleure photo que j’ai prise du temps ou j’habitais Bordeaux. Toujours est-il qu’aujourd’hui elle fait partie de la sixième édition de ce city guide électronique américain consacré à Bordeaux et disponible sur iPhone, iPod touch et Nokia.

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Phallocity ?

This is a man’s world, this is a man’s world
But it wouldn’t be nothing
, nothing without a woman or a girl
It’s a man’s man’s man’s world – James Brown

Pix : Phallocity ? / L’obélisque de Louxor, place de la Concorde, Paris 8ème – 25/10/08