Brunch @ Barbershop

Aujourd’hui, j’inaugure une nouvelle catégorie sur Sottolestelle : Miaaam! Je vais essayer de partager avec vous mes bons plans, mes coups de cœur en ce qui concerne les restaurants et les bars où je vais d’habitude ou ceux que je découvre de temps en temps. Ces lieux sont pour la plupart situés à Paris puisque j’y vis. Alors pour les non parisiens qui me lisent, si vous montez (ou descendez), appelez moi et on ira se faire une bouffe.

Aujourd’hui donc, on commence Miaaam! avec un restaurant/bar que j’ai eu l’occasion de tester hier midi après midi pour un brunch du tonnerre : le Barbershop. Situé 68 avenue de la République dans le 11ème (Métro Saint Maur), ce restaurant est tenu par quatre garçons sympathiques.

Nous sommes arrivés à 14h et déjà la salle était pleine. Heureusement, après 5 petites minutes d’attente, nous nous sommes installés dans deux magnifiques fauteuils super douillets, le genre de fauteuil dans lequel tu passerais bien toute l’après midi en buvant café sur café. Aux murs, des toiles immenses, modernes, urbaines (graff, Daft Punk, Ray Charles en autres), une lumière douce et reposante, du bon son (mixé par un dj certains jours vu le programme et les platines), du mobilier vintage (fauteuil en cuir usé, meubles anciens). Bref, un endroit qui m’a rappelé tout de suite un certain Central Perk de Friends, le canapé et Phoebe chantant Smelly Cat en moins. Un petit air de “comme à la maison” en somme. Voilà pour la partie déco.

Brunch @ Barbershop

Passons aux choses sérieuses : le brunch. 19 euros. Autant dire pas grand chose ici.

Au menu :

Boisson chaude à volonté + jus d’orange ou orange/carotte frais.

Au choix : Assiette American Style (œufs pochés sur muffin, bacon ou saumon fumé, sauce hollandaise, potatoes et salade) OU Assiette English Style (œufs brouillés ou au plat, baked beans, bacon et saucisses, poêlée de tomates et champignons).

Fromage blanc et muesli + salade de fruits frais.

Pancakes et sirop d’érable ou pâtisserie : carrot cake, muffin, brownie, cheese cake, brioche toastée nutella & confitures.

Que dire sinon que le café servi dans des mugs était très bon, que le saumon fumé à la sauce hollandaise sur ses toasts était succulent, que la salade de fruits frais était la bienvenue pour faire passer tout ça avant de continuer sur le fromage blanc et de finir sur le meilleur : les pancakes avec du sirop d’érable. Hummmm un délice.

Le plus dur a été évidemment de se lever pour sortir du fauteuil et affronter le froid de cette fin février. On serait bien resté plus longtemps tellement il faisait bon et l’ambiance était chaleureuse.

Si vous voulez bruncher pas cher dans un endroit agréable et cosy en prenant tout votre temps (nous y avons passés un peu plus de 2h quand même), n’hésitez pas à aller faire un tour au Barbershop.

Charlie, Barbat et Manga sont dans un bateau

Oui je sais, certaines (et je ne les nommerais pas) aimeraient que ce soit Charlie qui tombe à l’eau et qu’elle se noie et bon débarras parce qu’avec ses manières, ses positions alambiquées sorties d’on ne sait trop où et son ergocentrisme (BBBBB POWAAAA) elle leur a gâché leur soirée. Bah moi non, j’ai pas trouvé 🙂

Bon trêve de galéjades, fin avril, accompagné de Delphine, Céline et Clémence (ouais je sais moi aussi je me dit que j’ai grave de la chance de passer des soirées avec autant de filles), je suis allé au café de la danse pour écouter chanter Charlie. Qui ? Charlie. Ah tu veux dire Charlie Winston ? Non Charlie tout court espèce de $ù**%€**$ !!!! Bon Charlie, c’est une chanteuse française et son truc le plus connu c’est ça : le sapin. Mais elle a aussi d’autres chansons que j’aime bien comme : Menteur, La tête dans les nuages

Bref, rendez vous était fixé à 19h pétantes devant l’Opéra Bastille, la salle étant assez petite et les places non numérotées. Céline attendait déjà quand je suis arrivé à 19h02 (oui je tenais à le préciser c’est pas souvent que j’arrive à l’heure). 5 min, 10 min, 15 minutes plus tard, Delphine et Clémence nous ont rejoint. Direction le concert. Nous attendrons (sous la pluie 10 minutes) Clémence qui, prise d’une envie soudaine de manger, dévalisera la moitié d’un magasin sur le chemin.

Les lumières s’éteignent. C’est la première partie. Un gars entre en scène. Il se prénomme Barcella. A mi chemin entre hip hop, slam, chanson humoristique, il m’a bluffé pendant tout son set. Des textes empreints de nostalgie pour cette chanson dont j’ai oublié le titre, d’amour entre une feuille et un stylo mais le must du must reste quand même La Queue de Poisson (absolument pas autobiographique je tiens à le préciser).

Puis vient le tour de Charlie. C’est vrai qu’elle enchaîne chanson sur chanson, que l’échange avec le public est plus que limité, qu’elle fait son truc et puis basta. Mais bon elle chante bien et le temps de quelques chansons (les trois ou quatre découvertes sur deezer en fait) elle réussit à me faire évader loin, loin, loin, la tête dans les nuages. C’est chouette dans les nuages, on est comme dans d’la crème …

Le lendemain, retour à Bastille où j’avais rendez vous avec ma cousine et son chéri pour dîner. un mois qu’on essayait de se caler cette soirée. Mais ça valait le coup d’attendre vu le restaurant. Le Barbat, rue de Lappe. Un restaurant corse. Déco et ambiance sympa mais beaucoup beaucoup de monde. J’ouvre la carte. Merde j’ai pas pris corse au lycée comment je fait. Je ferme les yeux et je choisis au hasard. Naaaaan je déconne la majorité du menu est traduit en français. Je me laisse tenter par l’agneau au romarin, à l’ail et ses pommes de terres sautées. Arrosé d’un vin rouge qui a bien pris le soleil de la Méditerranée. Un délice. L’attente est longue avant de pouvoir prendre la carte des desserts et on s’impatiente. Mousse de miel, crumble spéculos et figues feront oublier tout cela. Une adresse de plus dans mes restos parisiens favoris.

Changement de décor et de continent le lendemain soir. Direction le pays du soleil levant. J’ai rendez vous avec Céline et Eric à l’Olympia pour les Manga Party Awards. Céline a gentiment pu m’obtenir une place dans l’après midi. Manga Party Awards ? Kézako ? Moi non plus je vous rassure je ne savais pas à quoi m’attendre quand je me suis installé dans un des mythiques fauteuils rouges de cette salle de concert parisienne.

Pour faire simple, c’était une remise de prix organisée en collaboration avec myspace pour élire le meilleur dans chaque catégorie (film, série tv, jeu vidéo, anime, générique tv …), remise entrecoupée de défilés de cosplay, de sets musicaux de groupes de gothic-punk-rock-metal japonais et d’un karaoké final. Autant sur la musique j’ai eu beaucoup de mal à m’accrocher, autant j’ai adoré les deux défilés de cosplay. Je retiendrais surtout ce couple de Princesse Amidala et Anakin dansant sur un medley hallucinant passant du twist au rock et à Mickaël Jackson. Et puis j’ai bien évidemment chanté (hurlé ?) lors du karaoké géant sur les génériques de cat’s eyes (signé signé cat’s eyes), Bioman (te voilà les forces avec toi tu feras la loi toujours tu vaincras), regrettant cependant un trop grand nombre de génériques en version originale. Et moi à part pour commander des sushis, j’y connais rien en japonais :p

Al dente

Parfois, une simple recherche sur Google images vous fait découvrir des endroits merveilleux. La bocca della verita est de ceux-là.

A la recherche du logo “Starbucks” sur internet, je suis tombé par hasard sur un blog de critiques de bars et restaurants parisiens (http://critikparis.unblog.fr/). Devant sortir ce jeudi, un article sur un restaurant italien à retenu mon attention. L’auteur ayant aimé le lieu, je me suis dit pourquoi pas essayons-le. Allez hop, rendez-vous était pris avec Coralie et Arnaud pour jeudi soir.

A deux pas de l’église Saint Germain et du Bon Marché, La Bocca della Verita (la bouche de la vérité dans la langue de Laura Pausini. Ou Eros Ramazzotti c’est comme vous voulez) est situé dans une petite ruelle calme et pleine de charme, loin du bruit du boulevard Saint Germain et de la rue de Rennes pourtant tout proche.

Un accueil chaleureux, un décor cosy, une lumière agréable et une ambiance sonore fleurant bon la péninsule adriatique nous mettent déjà l’eau à la bouche. La carte, avec ses classiques et ses spécialités, va finir de nous charmer.

Pour ma part, ce sera taglioni au saumon, pistache et vodka, vraiment excellentes. Les linguini à l’encre de seiche et les tortellini à la truffe blanche avaient apparament l’air aussi délicieux. Même si l’encre de seiche n’est pas conseillé si tu veux conserver ton sourire ultrabright. Le tout arrosé d’un bon rosé italien. Que demander de plus ? Ah oui peut être un tiramisu (un poil trop fort sur le café) et un délicieux cappuccino pour terminer cette agréable soirée.

Bref, une bonne adresse à conserver.

Buona notte 🙂

La Bocca della Verita, 2/4 rue du Sabot, Paris 6ème