Un dimanche musical

Il pleut en région parisienne ce dimanche. Il a même neigé pour certains mais pas ici, pas à Maisons-Alfort. Un temps à rester chez soi bien au chaud devant la télé avec un bon thé vert du Maroc.

Oui mais non, pas envie de rester à la maison. En plus j’ai décidé d’aller voir l’expo sur Serge Gainsbourg qui se tient à la cité de la musique. Emmitouflé et parapluie ouvert, j’affronte donc les éléments, pluie et vent glacial, pour rejoindre mon RER aDoré.

En 45 minutes, je suis sur les lieux. Il est 17h. Il n’y a pas trop de monde. Il me reste tout juste une heure pour visiter l’expo. Bien au chaud, c’est au moins ça de gagner.

Au fil des photos, des vidéos et extraits sonores, je découvre les multiples facettes d’un homme que je ne connaissais finalement pas si bien, tant il a mêlé tous les arts à la musique, son art mineur comme il le disait. Une javanaise par ici, une Marseillaise reggae par là, je me retrouve dans la seconde salle qui regroupe pas moins d’une centaine de pochettes de disques et quelques postes multimédia malheureusement tous pris d’assaut.

Un détour par la librairie Harmonia Mundi du musée pour acheter un best of de ce magicien des mots et je sors de la cité à 18h.

Après quelques shoots photo sous la pluie sous la grande halle de la Villette et près du Zénith pas loin, je reprends le métro direction les Champs-Elysées ou m’attends la deuxième partie musicale de la journée : le set de Justice au Virgin.

Pendant deux heures, j’erre à travers les cds, dvds, vinyls du magasin. Je me pose finalement à la librairie au sous sol, un bon livre entre les mains. Je remonte vers 22h. Il y a déjà du monde près de la scène et sur les marches du grand escalier. Je décide de me poster tout là haut. Une vue plongeante sur la table de mixage. Parfait pour apercevoir le duo français.

23h, Justice arrive sur scène et entame direct son set. Propre, rien à dire. Pendant près d’une heure et quart, ils vont enchaîner les tubes, mixant à la perfection. Stress, D.A.N.C.E, Phantom, Genesis… Du pur bonheur. Il termineront en douceur avec Buffalo Springfield et son mythique For what it’s worth.

Il est plus de minuit, je sors du Virgin, shoote les Champs-Elysées en habits de lumière au passage et rentre dans mes pénates.

Mets ton masque à gaz Sokolov
Que tes fermentations anaérobies
Fassent éclater les tubas de ta renommée
Et que les vents irrépressibles
Transforment abscisses et ordonnées
En de sublimes anamorphoses
Serge Gainsbourg – Evguénie Sokolov

Un commentaire

  1. T’étais sur les Champs dimanche soir ???
    On a dû s’y croiser alors parce que j’y étais jusque 19h15
    Par contre j’ai même pas calculé qu’il y avait un truc au Virgin…
    Elle dure jusque quand l’expo Gainsbourg ??

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  2. T’étais sur les Champs dimanche soir ???
    On a dû s’y croiser alors parce que j’y étais jusque 19h15
    Par contre j’ai même pas calculé qu’il y avait un truc au Virgin…
    Elle dure jusque quand l’expo Gainsbourg ??

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