Si je vous dis : Elisa, Elisa, Elisa saute moi au cou … Viens petite fille dans mon comic strip … Ne vous déplaise en dansant la javanaise … J’suis l’poinçonneur des lilas … Vous me dites ? Serge Gainsbourg évidemment. Lucien Ginsburg de son vrai nom.
Samedi, j’ai passé deux heures en sa compagnie. De son enfance dans le Paris de la seconde guerre à sa vie adulte, de ses premières passions pour la peinture à sa vie d’auteur compositeur interprète, il m’a tout dit, tout montré, ou presque.
Car Gainsbourg, vie héroïque, de Joann Sfar n’est pas un film. Ce n’est pas une quelconque biopic sur l’homme à la tête de choux. C’est un conte. Un conte en hommage à ce merveilleux poète qu’il était. Et dans un conte, il y a toujours une part d’imaginaire, toujours quelque chose qui a plus ou moins été inventé. Je ne dévoilerais rien ici de cette part d’imaginaire, je vous laisse vous faire votre propre idée. Néanmoins, ce que j’ai ressenti en le voyant est qu’il se dégage beaucoup de poésie, c’est un film à l’univers particulier, peuplé de créatures, double Gainsbourg/Gainsbarre, qui peut paraître déroutant au premier abord. Mais une fois pris dans le tourbillon (la bande son y est pour beaucoup), on n’a pas envie de partir, on a forcément envie de connaître la suite (même si on la connaît déjà).
Pour réaliser ce conte, Joann Sfar s’est entouré de gens exceptionnels. Le casting féminin est d’une rare beauté : Anna Mouglalis est sublime en Juliette Gréco, Laetitia Casta avec qui je me suis réconcilié dans ce film campe une B.B plus vraie que nature, Lucy Gordon en Jane Birkin et Mylène Jampanoï en Bambou sont tout aussi séduisantes. Last but not least, Eric Elmosnino est tout simplement bluffant en Serge Gainsbourg. Le mimétisme est à son comble. On s’y croirait.
| Hier au 5, bis rue de Verneuil dans le 7ème, la maison de Serge Gainsbourg | |


Un enfant sur le quai d’une gare. Le train va partir. Doit-il monter avec sa mère ou rester avec son père ? Une multitude de vies possibles découlent de ce choix. Tant qu’il n’a pas choisi, tout reste possible. Toutes les vies méritent d’être vécues. (
En 1994, l’élection de Nelson Mandela consacre la fin de l’Apartheid, mais l’Afrique du Sud reste une nation profondément divisée sur le plan racial et économique. Pour unifier le pays et donner à chaque citoyen un motif de fierté, Mandela mise sur le sport, et fait cause commune avec le capitaine de la modeste équipe de rugby sud-africaine. Leur pari : se présenter au Championnat du Monde 1995… (
Le Concert raconte l’histoire d’Andrei Filipov, ancien chef d’orchestre du Bolchoï qui redevient, le temps d’un voyage à Paris, le maestro en interprétant Tchaïkovsky au Théâtre du Châtelet. A la fois drôle et émouvant, Le Concert présente toute une galerie de personnages attachants, du vieux communiste Russe qui ne vit que par et pour le PC à la jeune et talentueuse violoniste qui cache un lourd secret en passant par l’excellent directeur du Châtelet (génial François Berléand comme toujours).